Les petites et moyennes entreprises (PME) centrafricaines se préparent à s'attaquer à la nouvelle nomenclature des prix fixée par le gouvernement, a appris Xinhua dimanche du secrétaire général du collectif des PME centrafricaines Jean-Louis Kamango.
Réunis samedi en assemblée générale, le collectif comprenant les prestataires de service, les fournisseurs de l'Etat et autres responsables d'entreprises ont émis un avis défavorable par rapport à un arrêté du ministère centrafricain des Finances modifiant le prix des articles vendus sur le marché national. Ils menacent de cesser toute activité, en attendant le verdict du tribunal administratif.
"Bien que le ministère des Finances ait requis nos observations, nous nous sommes aperçus que nos observations n'apparaissent nulle part dans le référentiel des prix rendu public le 11 décembre dernier, nous amenant à le rejeter", a déclaré M. Kamango.
De son avis, "il revient au ministère du Commerce, leur principal partenaire, de faire un tel travail qui, sans nul doute, devrait tenir compte des marges bénéficiaires des opérateurs économiques". En conséquence, ces opérateurs se proposent d'attaquer l'arrêté du ministre des finances devant le tribunal administratif.
Quant au ministère du Finances, il a mis en exergue la loi des Finances 2018 qui doit déterminer dorénavant la fixation des prix sur le marché national.