BANGUI— Certains centres de prise en charge ont manqué des produits Anti Retro Viraux (ARV), un constat fait par l’Association Nationale des Jeunes Femmes Actives pour la Solidarité (ANJFAS) qui lance dans un communiqué un cri d’alerte le 22 janvier 2018 à l’endroit des autorités.
Dans un communiqué, l’ANJFAS à travers le projet TAW-RCA déclare avoir observé au début du mois de janvier 2018 des cas de rupture des antis rétroviraux (ARV) dans certains sites de prise en charge du pays. «Nous avons les cas suivants: à l’hôpital du Jour à Bangui, les patients n’ont pas été servis en ARV de 2e ligne dans la période du 14 au 16 janvier ; une rupture d’ARV pour la PTPE constatée dans la FOSA de Lakouanga le 18 janvier et le cas de Kokoro Boeing, pour ne citer que ceux-là».
Ce communiqué parle d’un dysfonctionnement enregistré dans l’approvisionnement, «il a été révélé que ce dysfonctionnement n’est pas dû à une rupture d’ARV au niveau national mais plutôt au niveau de l’approvisionnement des sites», peut-on lire dans ce communiqué.
ANJFAS rappelle entre autre que la rupture du traitement ARV chez les patients réduit l’efficacité du traitement et entraîne un échec thérapeutique ayant des répercussions néfastes sur les personnes sous traitement et constitue ainsi une violation des droits humains.
Le constat d’ANJFAS va à l’encontre de la politique nationale du gouvernement de lutte contre le sida axé sur le trois 90.