Au terme de neuf jours de procès, le « général Andilo », un des leaders anti-balakas, a été condamné, par la justice centrafricaine, aux travaux forcés à perpétuité ainsi qu'à verser aux victimes ou à leur famille 118 millions de francs CFA de dommages et intérêts. C'est le premier acteur de la crise qui a ravagé le pays de 2013 à 2015 qui est condamné. La défense a d'ores et déjà prévenu qu'elle irait en appel. Ce jugement marque la renaissance d'un système judiciaire en lambeaux depuis plus de 4 ans.
« Assassinat », « séquestration », « association de malfaiteurs », « vol aggravé » et « détention illégale d'armes de guerre ». C'est pour ces cinq chefs d'accusation que Rodrigue Ngaïbona a été condamné aux travaux forcé à perpétuité comme requis par le parquet.
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