Bangui - La Cour criminelle de Bangui, présidée par le Magistrat Thierry Péssiré, a entamé, mardi 23 janvier 2018 à Bangui, l'examen du dossier de Ferdinand Gbongou, gendarme retraité de 65, poursuivi pour viol sur une mineure de 9 ans.
L'ex-gendarme Ferdinand Gbongou est accusé d'avoir profité des bonnes relations qu'il entretenaient avec des voisins pour abuser de leur fille après l'avoir entraînée chez lui.
L’un des avocats de la partie civile, Maître Blanche Pierrette Balingapo, a fait savoir que durant tous les débats, le prévenu a réfuté en bloc tout ce qu’on lui reproche, mais il est allé de contradiction en contradiction.
« Nous avons démontré que tout ce qu’il a fait est dans la prévention selon l’article 87 du code pénal qui prévoit et réprime le viol », a précisé Maître Blanche Pierrette Balingapo.
La défense de Ferdinand Gbongou assurée par Me. Jean-Claude Komia-Sambia a soutenu que son client a répondu à toutes les questions qui lui sont posées par l’accusation, la Cour et les avocats de la partie civile, donc il est prêt à affronter tout ce qui lui vient comme question.
Selon lui, le ministère public qui a déféré devant cette Cour son client n’arrive pas avec efficacité à démontrer les faits qui lui sont reprochés, n'ayant pas apporté les preuves pour convaincre les jurés.
Selon l'article 110 du Code pénal centrafricain, "quiconque se sera rendu coupable de pédophilie, sera puni d'un emprisonnement de deux à 5 ans et d'une amende de 100 002 à 2 000 000 francs".
Il convient de signaler que la Cour d’Appel en son 4ème rôle sur 27 dossiers, a suspendu l’audience de la session criminelle sur les dépositions des témoins pour reprendre 24 heures après.
François Biongo / ACAP