Voilà que les rebelles continuent de massacrer nos pauvres mamans et nos sœurs dans les villes de province dans lesquelles le gouvernement ne peut rien y faire, ici à Bangui dans la capitale par contre, ce sont les jeunes hommes, braves qu’on le pensent qui devraient du moins protéger nos sœurs et mères, se retournent malheureusement contre celles-ci pour les violenter. L’exemple d’un fait divers d’hier mercredi matin qui défraye la chronique au quartier PK12 à la sortie nord de la capitale Bangui, illustre bien ce mauvais comportement qu’on observe malheureusement ce dernier temps dans la capitale centrafricaine.
D’après les témoignages des uns et des autres recueillis hier matin sur le lieu de l’incident au quartier Yémbi dans le Bégoua, tout a commencé suite à une rumeur du quartier entre un jeune locataire et sa bailleresse que les choses sont devenues incontrôlables par la suite.
Selon les rumeurs qui ont soulevé la colère du jeune homme, sa bailleresse dénommée Ruth aurait propagé dans tout le quartier que la femme du jeune homme dénommé Delphin serait une malade du Sida et que le couple, par définition, serait tout aussi infecté de cette maladie.
Comme en Afrique, le Sida est une maladie de la honte, ce qui voudrait dire que la personne infectée serait un bordel. Ce qui pourrait déclencher une sérieuse bagarre par exemple si on traite une personne du sidéenne.
C’est d’ailleurs ce que le jeune Delphin n’aurait pas supporté et il est parti ce mercredi matin vers 5h30mn au domicile de maman Ruth pour régler son compte dans la violence.
Monsieur Delphin commence tout d’abord à infliger le titre de sorcière sur la vieille dame Ruth avant de la rouer des coups de boxe accompagnés des frappes à la verge.
Vu l’âge avancé de maman Ruth, les chocs étaient énormes et visibles sur le corps de la pauvre dame.
Contacté par CNC, le jeune Delphin ne voudrait pas nous répondre, mais sa femme nous a confirmé ce propos qui a choqué son mari Delphin.
Pour la victime, elle souhaite déposer une plainte contre son bourreau pour violence aggravée sans motif qui a occasionné la paralysie de la victime.
En attendant que la justice soit faite, les deux belligérants se campent chacun sur sa position.
Mickael Koss