BANGUI - Lors de la conférence de presse hebdomadaire de la Minusca, le porte-parole Vladimir Monteiro a annoncé ce mercredi 24 janvier, le déguerpissement forcé des groupes armés du Mouvement National de Libération de Centrafrique (MNLC) et de la Révolution et Justice (RJ) aux environs de la ville de Paoua.
Selon les informations du RJDH, ce refoulement forcé des groupes nuisibles des régions du Nord a commencé le 23 janvier et se poursuivra jusqu’à l’expulsion totale des hommes armés de Paoua et ses environs.
Pour le porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro, «les opérations de déguerpissement des groupes armés s’effectuent en collaboration avec les députés et le gouvernement. Les casques bleus camerounais sont déjà sur place en nombre considérable, des membres du contingent Bangladesh, participent également à cette opération», explique le porte-parole.
Les moyens utilisés pour cette opération de déguerpissement, selon le porte-parole, «sont les moyens aériens. Nous allons faire de façon à protéger la périphérie des zones de déguerpissement pour que les groupes armés en fuite n’affectent pas les populations civiles .La Minusca est en étroite collaboration avec les élus de la nation et le gouvernement centrafricain dans cette opération », assure-t-il, avant de dire qu’«un ultimatum a été lancé au groupe armé pour libérer les établissements scolaires».
Les Parlementaires de l’Ouham-Pendé se sont entretenus le 23 janvier avec les responsables de la Minusca sur la sécurité des biens et des personnes après la flambée de violence dans la périphérie de Paoua et de Markounda. Il a été décidé de l’envoie du déploiement des militaires centrafricains dans la ville.
Selon les informations du RJDH, les Forces Armées Centrafricaines (FACA) sont attendues dans la ville de Paoua ce 24 janvier pour assurer la sécurité dans cette zone frontalière avec le Tchad.
Les violences perpétrées par les groupes armés dans les villages sis à la périphérie de la ville de Paoua a occasionné le déplacement d’environ 60.000 personnes vers le centre de cette localité et plusieurs milliers des réfugiés vers le Tchad
AUGUSTE BATI-KALAMET