Après l’implication de la famille Yalo dans le coup de force déjoué à Malabo, circule sur les réseaux sociaux, un document révélant un meurtre raté sur la personne de Anicet Georges Dologuélé, alors, PDG de la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale – BDEAC et actuel opposant déclaré au régime de Faustin Archange Touadéra. D’après le document, l’instigateur, Sani Yalo, Président du Conseil d’Administration du BARC. De quoi s’agit-il exactement ? Révélation exclusive CNC.
Tout a commencé au début des années 2000 ou l’homme d’affaires Sani Yalo, mis en cause dans une célèbre affaire d’escroquerie sur l’achat de carburant dite de « Zongo-Oil », avait été mis aux arrêts et incarcéré à la prison centrale de Ngaragba à Bangui.
D’après les faits révélés par un proche de l’actuel opposant déclaré au régime de Faustin Archange Touadéra Anicet Georges Dologuélé contacté par CNC suite à la découverte du document, Anicet Georges Dologuélé, alors Premier ministre et ministre des Finances du feu président Ange Félix Patassé qui reposait l’action de son gouvernement sur la transparence et la lutte contre la corruption au moment de l’affaire, n’a pas voulu lâcher le pactole de près de 8 milliards de F CFA empochés par le seul sieur Sani Yalo. Un pactole qui aurait dû profiter à tous les Centrafricains. Cette insistance à tout faire pour recouvrer le pactole a heurté aux intérêts de Sani Yalo qui n’a pas aussi accepté de se laisser faire.
C’est après sa fuite de prison en faveur des troubles politico-militaires qui ont secoué le pays que Sani Yalo décida alors de monter, depuis Douala, son entreprise de terroristes. Missions assignées : poursuivre sut toute la planète puis éliminer tous ceux ou celles désignés par Sani Yalo comme auteurs de sa chute. En tête, Anicet Géorges Dologuélé.
Ainsi, plusieurs missions commandées ont été opérées vainement à Brazzaville et à Paris pour tracter et éteindre Anicet Georges Dologuélé, devenu après son limogeage au poste de Premier ministre, Président de la BDEAC avec résidence à Brazzaville. À défaut de l’atteindre, ils ont utilisé leurs téléphones et se prenaient pour des Experts de la Ligue Internationale des Droits de l’Homme pour passer leur message.
Paniqué et pour sauver sa peau, Anicet Géorges Dologuélé, sous Word avec en-tête et bas de page, logo et adresse de la BDEAC, informait le Premier ministre et le Président de la République des agissements de Sani Yalo et demandait à la même occasion dans la même correspondance dont une copie est parvenue à CNC, protection de son pays. Chose faite, il est resté en vie jusqu’à ce jour.
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