BANGUI — Une fille de treize ans a survécu à un viol collectif ce 25 janvier. L’acte s’est produit vers 16 heures au quartier Batambo. Les malfaiteurs sont dans le viseur de la police suite à une enquête ouverte après une plainte de la mère de la survivante.
Selon les témoignages du cousin de la survivante qui a requis l’anonymat, l’acte s’est produit dans une maison proche du quartier Batambo dans le 2e Arrondissement. La fillette a été séquestrée au moment où sa mère l’a envoyée au marché Sango « j’ai été alerté par l’une de mes cousines qui a entendu les cris et a aperçu les violeurs par la fenêtre de sa chambre qui jouxte la maison desdits violeurs. Le temps que j’arrive, les autres qui m’ont aperçu, se sont enfouis et j’ai réussi à mettre la main sur l’un d’eux qui était en pleine action. J’ai voulu l’emmener au Commissariat du 2ème Arrondissement mais ses parents se sont interposés pour l’arracher de mes mains. Ce sont les jeunes qui habitent le quartier et qui sont déjà repérés« .
Les présumés bourreaux de la survivante sont portés disparus après leur acte. Les agents de police du Commissariat du 2ème Arrondissement alertés ont fait une descente sur les lieux pour faire le constat.
Les premiers éléments d’enquête font état d’un acte d’extrême gravité sur fond de consommation de drogue dit la mère éplorée et elle de poursuivre «ils ont drogué la fillette avant de commettre leur forfait. Pendant l’acte, ils ont endommagé l’utérus de leur victime et l’ont blessée, selon les consultations médicales. J’ai déjà obtenu le Certificat médical. Je vais traduire les auteurs en justice car je ne voudrais pas que ce crime reste impuni. Ma fille n’a que treize ans et cette façon de la dépuceler, je ne l’admets pas. C’est vraiment une grande blessure en moi».
Le chef du quartier Batambo a été saisi par les parents de la survivante mais le RJDH n’a pas pu le rencontrer pour enregistrer sa réaction.
Les cas de viol sexuel montent en flèche pendant ce mois de janvier plus à Bangui que dans certaines villes de province tel fut le cas signalé avant hier à Baboua où un garçon de quinze ans a violé sexuellement une fille de neuf ans.