La douane centrafricaine fait des progrès remarquables durant les deux dernières années. Durant l’année 2017, elle a pu réaliser la recette de 105.399.725.177 FCFA or la prévision était de 73. 193.000.000 FCFA, soit un excédent de 31.406.725.177 FCFA et donc, un excèdent de 142,45%. Un bilan dressé par le Directeur Générale de la douane centrafricaine Fréderic Inamo, lors de la célébration de la journée internationale de la douane, le 26 janvier 2018.
« Un environnement commercial sûr au service du développement économique », c’est sous ce thème que la douane centrafricaine a célébré la journée internationale de la douane, version 2018. L’occasion pour le Directeur Générale de cette institution de dresser un bilan sur les réalisations enregistrées au courant de l’année passée.
« En 2017, la prévision totale de la douane centrafricaine était de 73. 193.000.000 FCFA. Nous avons pu réaliser la somme de 105.399.725.177 FCFA, soit un excédent de 31.406.725.177 FCFA. Donc, un excèdent en pourcentage de 142,45% », a indiqué le Directeur Générale de la douane centrafricaine, Fréderic Inamo.
Dans ces recettes qui connaissent un excédent remarquable, il y a les recettes en cache et les recettes d’ordre. Les recettes en cache pour 2017 dont la prévision était de 53.993.000.000 FCFA, se chiffrent à 52324858318 FCFA. Pendant ce temps, les recettes en ordre dont la prévision était de 20 milliards FCFA, se chiffrent à 53.74.866.859 FCFA.
« Donc, il faut reconnaitre, dans tout ce que je venais de dire, qu’il y a une constance parce qu’aujourd’hui au niveau des recettes il y a une croissance depuis les deux années que nous étions venus à la commande. Il y a une croissance par rapport autres années passées. Lorsqu’on était venu, les recettes douanières en cache étaient de 35 milliards et lorsqu’on est venu les recettes sont à 52 milliards. C’est pour dire qu’en moins de deux ans, nous avons fait un bon travail. Je crois que nous devons continuer dans cet élan », a-t-il renchérit.
Avant son arrivée en poste de Directeur Général, Fréderic Inamo a précisé que les recettes douanières étaient en baisse dans les années antérieures.
« Par exemple en 2011, si on parle seulement des recettes en cache, la prévision était de 38 500.000.000 FCFA, la douane a pu réaliser 37 milliards 400 FCFA. En 2012, la prévision était de 47.800.000.000 FCF, la douane a pu réaliser 32.280.000.000 FCFA. En 2013, avec tout ce que nous avons connu comme évènements, la prévision était 27.442.000.000 FCFA, on a pu réaliser 17.786.000.000 FCFA. En 2014, la prévision était de 19.57000.000 FCFA et on a réalisé 17.261.000.000. En 2015, la prévision était de 28 milliards, on a réalisé 35 milliards. C’est à partir de 35 milliards que mon équipe est arrivée. Donc, en 2015, on a augmenté la prévision de 35 milliards à 41 milliards, nous avons réalisé 46 milliards FCFA», a rappelé le DG de la douane.
Des réformes comme moyen d’optimisation des recettes
Les résultats probants que récoltent la douane, résultent des reformes enclenchées afin d’assainir l’environnement commercial en République Centrafricaine. Ces Reformes reposent sur quatre volets. Il s’agit entre autres de la sécurisation des recettes, l’allègement des procédures, facilitations, et des procédures régionales et internationales.
« Pour atteindre ces résultats par rapport aux prévisions, je vous avoue, c’est grâces aux différentes reformes que nous avons mises en place avec l’appui technique des partenaires notamment le FMI, la Banque mondiale, l’Union européenne, la BAD pour ne citer que ceux-là », a-t-il fait savoir.
La nouvelle vision de la douane
Pour passer le cap de l’état embryonnaire, la douanière centrafricaine se fixe comme objectif sur l’informatisation du système comme les autres douanes à travers le monde. Donc, un douanier un ordinateur.
« Notre vision aujourd’hui, nous ne voulons pas que les douaniers touchent l’argent de l’état. L’opérateur économique verse l’argent à la banque et apporte seulement les preuves de versements et nous, on donne de BAE. Notre vision aujourd’hui c’est l’informatisation du système douanier. Nous avons installé de l’ordinateur au niveau de chaque brigade douanière. La lutte contre la fraude dont l’interdiction de mains levées que l’Etat octroie aux fonctionnaires », a martelé le DG de la douane.
Il faut dire que le fondement des recettes douanières en République Centrafricaine repose sur deux éléments à savoir l’importation et l’exportation. Il y a donc les importations ordinaires et les importations des produits pétroliers ainsi que les exportations du boit et des mines.
Erick Ngaba