En Centrafrique, l’ONU peut désormais sanctionner les incitations à la haine, qu’elles soient à caractère ethnique ou religieux, et les violences dirigées contre les travailleurs humanitaires. A l’initiative de la France, le Conseil de sécurité a renouvelé mardi 30 janvier, pour un an, le régime de sanctions et l’embargo sur les armes en vigueur depuis 2013. Onze personnes, dont l'ancien président François Bozizé, et deux entités sont actuellement sous le coup d'une interdiction de voyager et/ou d’un gel des avoirs. De nouveaux noms pourraient donc rejoindre la liste très prochainement.
Avec notre correspondante à New York, Marie Bourreau
Les groupes armés qui opèrent en Centrafrique sont dans le viseur du Conseil de sécurité qui a donc renforcé son arsenal de sanctions. En ajoutant les incitations à la haine à caractère ethnique ou religieux et les attaques contre les humanitaires à la liste des critères susceptibles de conduire à des sanctions, les diplomates espèrent bien faire monter la pression. Le niveau de violence et la résurgence des groupes armés visant les communautés chrétiennes ou musulmanes au cours de derniers mois avaient d’ailleurs conduit le secrétaire général Antonio Guterres à évoquer un risque de nettoyage ethnique.
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