BANGUI — Le renforcement des capacités des jeunes sur les approches à haute intensité des mais d’œuvres a été au centre d’une rencontre dans la salle de conférence de l’Agence Centrafricaine de la Formation Professionnelle et de l’Emploi (ACFPE) à Bangui. Organisé par le Ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et de la Protection Sociale en partenariat avec le Bureau International du Travail, cet atelier a pour objectif de former les jeunes désœuvrés et déscolarisés sur l’apprentissage par les compétences et par alternance.
Cette formation intervient alors qu’une enquête récente du Conseil National de la jeunesse Centrafricaine relève que 82% des jeunes sont des chômeurs. Ce fort taux de chômage en milieu jeune a été favorisé par les crises récurrentes que le pays a connues au cours de son histoire politique.
Jean Christophe Nguinza, Ministre en charge du travail, a souligné que «la déscolarisation et le chômage sont des maux qui ont gangréné le milieu jeune centrafricain. Il faut ajouter à cela les récentes crises qui ont secoué le pays et qui ont augmenté le nombre des jeunes désœuvrés. Donc il est du devoir du gouvernement centrafricain de tout faire pour créer des emplois à la jeunesse».
Aminata Maiga, Directrice du Bureau International du Travail explique les raisons qui les ont poussés à initier ces formations «L’OIT au même titre que le système des Nations-Unies accorde beaucoup d’importance aux démarches participatives. Nous voulons nous assurer que les propositions qui sont faites et les activités qui vont être déroulées soient pleinement en phase avec les besoins du pays. Et ce sont des ressources propres de l’OIT qui ont permis aux experts de BIT d’accompagner les initiatives qui vont être en cours » a-t-elle déclaré.
La signature prochaine de l’accord de partenariat entre le gouvernement et l’OIT marquera le lancement des activités de ces formations en faveur des jeunes déscolarisés et désœuvrés.