Les rues cahoteuses du quartier musulman de Bangui, capitale de la RCA, fourmillent d'activités marchandes dans un brouhaha de pétarades et de klaxons, comme s'il s'agissait d'une journée ordinaire. Mais sous cette tranquillité de façade se cache chez les commerçants la peur de sanglantes représailles.
Ce 25 janvier a expiré l'ultimatum lancée par Nimeri Matar Jamous, alias "Force", un des chefs des groupes "d'autodéfense" du quartier. Une semaine plus tôt, les commerçants ont décidé d'arrêter de le payer, lui et tous les autres groupes armés qui monnayent leur "protection".
"On va mettre fin à l'extorsion et au racket", assène Karim Yahya, un des commerçants du quartier musulman de Bangui. "Ça devient la base arrière de tous les malfrats!", abonde un homme proche de l'association des commerçants du quartier.
... suite de l'article sur Autre presse