BANGUI — Dans un rapport des experts indépendants de l’ONU, les insuffisances de la Minusca conformément à son mandat ont été notées. En réaction la Minusca dit prendre acte et se propose de faire mieux. Propos de Vladimir Montéiro porte-parole de la mission lors de la conférence de presse hebdomadaire.
Plusieurs faits constituent les limites de la Minusca dans l’accomplissement de son mandat et la protection des civils. Loin de faire l’amende honorable, la Minusca dit prendre acte et pointe du doigt l’absence de l’autorité de l’Etat dans certaines parties du pays et justifie la sincérité du rapport par les problèmes liés aux exigences des pays contributeurs des troupes.
Vladimir Monteiro, porte-parole de la Minusca fait un lien entre le rapport et l’autorité de l’Etat. «La faiblesse de la Minusca sur la protection des civils se résume globalement sur les faiblesses de l’autorité de l’Etat sur une bonne partie du territoire et aussi de la responsabilité des pays contributeurs des troupes. La mission va tirer les leçons de ce rapport » a-t-il expliqué.
Un point de consolation pour la Minusca dans la recherche de la paix, c’est la mission mixte Faca-Minusca et EUTM à Paoua selon
Un fait important est aussi celui du déplacement mixte des forces à Paoua dans la matinée du 31 Janvier à savoir Minusca-FACA et EUTM. Pour le porte-parole, « ce déplacement mixte est une première pour la Minusca et les Forces Armées Centrafricaines sont essentielles pour la sécurisation du pays et leur redéploiement est important pour renforcer la protection des civils » a-t-il conclu.
Ce rapport des experts demande aussi la révision du mandat de la Minusca, celui de la protection des civils.