L'acte d'engagement pour la cessation des hostilités dans la préfecture centrafricaine de la Nana-Mambéré (nord-ouest), signé en décembre dernier entre des anti-Balaka de Bouar et le groupe armée de Retour, Réclamation et Réhabilitation (3R) sera discuté entre les deux parties vendredi, en présence des autorités locales, de la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) et d'autres partenaires, a appris Xinhua jeudi auprès de la MINUSCA.
Selon un communiqué de presse de la MINUSCA rendu public mercredi, "les belligérants se sont mis d'accords sur la tenue d'une réunion par mois". La mission a salué par ailleurs le déplacement sans entraves des habitants de la localité de Yéléwa vers celle de Bouar, au sein de la préfecture de la Nana-Mambéré.
"Le chef du bureau de la MINUSCA de Bouar a souligné l'importance des concertations régulières pour consolider l'accord du 13 décembre dernier entre les belligérants, que la mission onusienne MINUSCA est disposée à accompagner", poursuit le communiqué, ajoutant que "l'accord est un pas en avant vers la paix dans la Nana-Mambéré, par la réinsertion des éléments des deux groupes armés dans la société à travers les moyens du DDR (désarmement, démobilisation, réinsertion)".
Le chef du bureau de la MINUSCA à Bouar a évoqué les opérations militaires de la mission en cours, obligeant ainsi les groupes armés à migrer progressivement vers des zones refuges.
Il a rappelé les missions de la MINUSCA consistant à maintenir la stabilité dans la Nana-Mambéré, à restaurer l'autorité de l'Etat et à protéger les civils, notamment avec les projets dans le cadre du Pré-DDR et de projets à impact rapide.
Depuis 2014, la MINUSCA a financé 23 projets à impact rapide dans la région de la Nana-Mambéré pour un montant de 285 millions de francs CFA. Fi