A Paoua, la crise humanitaire, qui est survenue avec l’arrivée de 65 000 déplacés et a fait tripler le nombre d’habitants, ne fait qu’augmenter. La situation est particulièrement critique concernant la distribution en eau, où l’on compte un puits pour 3 500 personnes.
Des dizaines de bidons s’amassent en file indienne devant le seul point d’eau du quartier. Il est 9 heures, et Gertrude attend son tour pour remplir les 120 litres d’eau dont elle a besoin pour sa famille et la cinquantaine de déplacés qui vivent chez elle : « D’habitude, je n’ai qu’à attendre deux heures pour remplir mes bidons. Mais avec tous les déplacés qui sont arrivés et tout le monde qui veut de l’eau, je suis là depuis 4 heures du matin ».
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