L'ONU a fermement condamné l’attaque en décembre d'un hôpital civil à Ippy, dans le centre de la Centrafrique, et pointe du doigt deux groupes armés qui avaient par le passé nié en bloc avoir attaqué l'établissement et tué 17 civils.
"La Minusca a dépêché une mission d'établissement des faits au mois de janvier 2018, qui a confirmé l'attaque délibérée contre les civils à l'hôpital d'Ippy", a déclaré la mission de l'ONU en Centrafrique, la Minusca, dans un communiqué reçu mardi par l'AFP.
Les combattants de l'Union pour la paix en Centrafrique (UPC) et du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) avaient encerclé l'hôpital et ouvert le feu sur le personnel civil de l'hôpital et sur les patients, tuant 12 hommes, une femme, trois enfants et un nourrisson, selon des témoignages recueillis par la Minusca.
Par le passé, ni l'UPC ni le FPRC avaient reconnu être à l'origine de l'attaque de l'hôpital.
... suite de l'article sur Autre presse