BRIA - La population de Bria vit dans la psychose suite à des nouvelles d’entrées d’armes de guerre en provenance des villes périphériques et à destination du Soudan. Informations confirmées ce jour par des sources concordantes qui réclament du gouvernement le déploiement des FACA.
L’inquiétude et la psychose ont refait surface à Bria après les douloureux évènements qui ont frappé la ville occasionnant le déplacement de milliers de personnes sur les sites des déplacés. Cette nouvelle intervient dans un contexte de calme précaire observé ces derniers temps suite à la rencontre des autorités administratives de la Haute Kotto avec les groupes armés.
Les habitants de la ville parlent de cargaisons d’armes qui affluent depuis cinq(5) jours dans la localité puis les villes voisines. Un habitant qui pressent déjà le danger relate les faits, «c’est depuis cinq(5) jours que nous voyons des armes transportées en motos qui entrent dans la ville. Hier, on a vu six(6) motos transportant des armes dans des sacs à la sortie du village Aïbondo et qui faisaient leur entrée dans la ville. Nous avons automatiquement informé la Minusca »,a-t-il expliqué sous couvert de l’anonymat.
Une autre source se dit inquiète du fait de la porosité des frontières et appelle le gouvernement au déploiement urgent des FACA, «nous n’avons pas des éléments des forces nationales entre notre pays et le Soudan. Donc nous ne sommes pas surpris que les armes entrent facilement à Bria. Nous souhaitons que les Forces Armées Centrafricaines soient déployées à Bria pour assurer notre sécurité comme cela en a été le cas à Paoua», a-t-elle souhaité.
La circulation des armes à Bria intervient après la publication des rapports des Nations Unies sur les armes dans le pays impliquant les pays voisins.