Dans le cadre d’une collaboration entre médias-Humanitaires, Médecins Sans Frontières (MSF), a organisé un atelier regroupant une vingtaine des journalistes ce mardi 6 février 2018 à l’hôtel Azimut de Bangui sur le traitement de l’information en période de conflits.
L’objectif de cet atelier organisé par MSF est de discuter et d’échanger avec les journalistes sur la problématique de collaboration entre humanitaires et journalistes, les différentes manières de traiter et relayer les informations en période de conflits, y compris le traitement d’autres problématiques en lien avec le thème et qui peuvent survenir en République centrafricaine.
Les attentes et les contraintes liées aux activités de chaque côté ont été longuement débattues.
Et pour apprendre des expériences des uns et autres afin d’améliorer des futures collaborations, quatre journalistes expérimentés à savoir : Charles BOUESSEL (Jeune Afrique), Fridolin NGOULOU (RJDH), Florent VERGNES (AFP) et Jonathan MOSSEAVO (RND), ont intervenu tour à tour pour mettre sur table leurs différentes expériences du terrain en période de conflits sur la problématique de « pourquoi et comment je collabore avec les humanitaires ».
Pour la responsable de communication de MSF, Madame Natacha BUHLER, Médecins Sans Frontière a été créé par les médecins et les journalistes en 1971. Et c’est pour cette raison que MSF travaille toujours en étroite collaboration avec les journalistes.
« Vous savez dans notre mandat, nous avons une partie de prendre la parole publique et de témoigner par rapport à nos bénéficiaires des situations difficiles dans lesquels ils vivent. Et pour cela, on travaille en collaboration avec les journalistes. Certes, ce sont ces raisons qui nous ont poussé à convier une vingtaine de journalistes, des radios et des médias, pour discuter avec eux sur le traitement de l’information dans le contexte du conflit ». Explique Natacha BUHLER.
Madame Natacha BUHLER a montré, pour conclure, comment les journalistes doivent rapporter des informations sur les conditions de vies de populations sans mettre personne en danger.
Un échange très apprécié par tous les journalistes présents.
Jefferson Cyrille YAPENDE