Surnommé Ozaguin par ses collègues ministres et plusieurs de ses collaborateurs du ministère de la Communication, le ministre et porte-parole du gouvernement Ange-Maxime Kazagui est depuis quelques jours cités dans une salle affaire de vagabondage sexuel livré en live dans son bureau, acte qui pourrait bien ternir non seulement son image, mais aussi celle du pays. Alors, comment le ministre Kazagui pourrait-il se prêter dans un tel jeu d’ébats sexuels dans son propre bureau ? Enquête du CNC.
Dans une pétition qui circule depuis la semaine dernière au ministère de la Communication, le ministre et porte-parole du gouvernement monsieur Ange-Maxime Kazagui sollicite l’appui de ses collègues du ministère pour se dédouaner d’une sale accusation portée contre lui. Mais seulement voilà, cette pétition, qui a du mal à trouver des signataires, soulève d’énormes doutes sur la moralité et le comportement de ce ministre très orgueilleux selon ses propres collaborateurs.
En effet, d’après notre enquête sur le dossier, c’est à la suite d’une réception dans son bureau d’une jeune femme d’environ 28 ans qui a duré plus de 3 heures que tout a commencé.
Une source proche du cabinet du ministre Kazagui contacté par CNC indique par ailleurs que lors de l’entretien privé de ce dernier avec la jeune femme, interdiction est faite formellement à toute personne de cogner, toucher et à plus forte raison d’ouvrir son bureau. Tout est bloqué durant trois heures avant que les deux se séparent souriants, chemise mal enfoncée.
Ce que le ministre Kazagui ignorait au moment des mouvements, c’est l’écho du gémissement de la jeune femme qui les a trahi. D’après certains de ses collaborateurs présents au moment du film, le gémissement de la jeune femme traverse même le mur de son bureau, ce qui a énormément choqué ses collaborateurs ce jour.
Couvert de honte au moment de la révélation de l’affaire, le ministre Ange-Maxime Kazagui qui est aussi porte-parole du gouvernement tente en vain d’étouffer l’affaire par des moyens peu orthodoxes.
Cependant au ministère de la Communication, plus de trois quarts du personnel détestent l’attitude de leur ministre qui dépasse les limites normales.
D’après un journaliste de la radio nationale contacté par CNC, pour une simple erreur de frappe, le ministre appelle leurs chefs pour remonter leurs bretelles, même tardivement. Il menace tout le monde pour de rien. Et ses bêtes noires désormais sont les stagiaires et les pigistes. Alors que ce sont ces derniers qui alimentent à ce jour les réseaux de la radio et de la télévision. Le ministre Kazagui se prépare à interdire leur présence dans ces deux Institutions publiques de communication qui manquent cruellement des équipements.
D’ailleurs à la télévision, notre enquête révèle que seulement deux cameras qui sont disponibles pour usage, alors que 6 cameras ont été offertes gratuitement par les partenaires du pays à cette institution il y’a de cela quelques mois. En parlant de ces caméras, la présidence et la primature ont récupéré chacune une caméra pour leur usage, deux autres ont été bloquées par le service de communications de la première Dame Brigitte Touadera. Grâce aux caméras privées des stagiaires et pigistes, la télévision nationale arrive à couvrir certains événements importants. Mais le ministre Kazagui, qui vient d’être nommé il y’a seulement quelques mois, semble ne pas se soucier de tout ça.
Il est vrai qu’il fait énormément des promesses, mais rien n’a été concrétisé.
Comme il aime le dire, « c’est sec au ministère de la communication, la caisse est vide ». Ce qui n’a pas manqué au ministre Kazagui de remplir ses poches et aller faire les fêtes en Afrique du sud à chaque fois.
En attendant la suite, CNC poursuit son enquête sur cette affaire.