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Centrafrique : assisterait-on à une énième trahison de dame Cathy, Ex-impératrice ?
Publié le lundi 12 fevrier 2018  |  Corbeau News
Le
© Autre presse par DR
Le couple Bokassa
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L’affaire portant sur l’occupation de Bérengo par les militaires russes a fait couler beaucoup d’encre ces derniers jours. Nous avons relevé, après enquêtes et analyse minutieuses, une succession de maladresse et de pratiques, pour le moins peu louables, surtout qui n’honorent pas le pays de Boganda et son Gouvernement actuel.


Qu’en est-il exactement ?


Nous voudrions ici faire une rétrospective des faits, non pas pour attiser ou exacerber les tensions autour de cette affaire, mais, bien plus, pour aller plus loin dans nos investigations et tenter d’en comprendre les tenants et les aboutissants, voire d’en déceler les en-dessous, s’ils existent.



En effet, de mémoire encore fraiche, nous avons assisté dans un premier temps à un communiqué des enfants BOKASSA de la Diaspora, par la suite à une déclaration faite par celui qui a la double qualité de fils et de membre du Gouvernement, pour enfin vivre une mascarade rocambolesque, digne d’une tragi-comédie où le jeune fiston, qui, lors du couronnement était vêtu de blanc, du haut de ses trois ans d’âge, va être utilisé, pour ne pas dire instrumentalisé, par le Pouvoir en place, afin de faire entendre « une thèse » qui, selon ses « zélateurs », présenterait le minot comme ayant une prépondérance sur les autres enfants BOKASSA, uniquement du fait de son ancien statut, du temps de l’ « Empire » (disparu d’ailleurs depuis 1979), de « Prince Héritier ».



De toute cette péripétie, nous pouvons relever et comprendre que :



Le communiqué des enfants BOKASSA de la Diaspora, loin de constituer un refus de leur part quant à l’occupation de Bérengo pour des raisons d’Etat, exprime et marque plutôt leur étonnement de la manière dont le Gouvernement a procédé.


L’intervention du Ministre en charge de l’Administration du Territoire, s’exprimant en sa qualité de fils et donc ayant-droit au même titre que tous les autres de ses frères et sœurs, pour tenter de faire taire certaines rumeurs et spéculations, qui fusaient de partout, malignement ficelées, prétendant que le Ministre serait opposé à toutes mesures salutaires et favorables aux FACA, et que la famille serait manipulée par la France.


Enfin, la mise scène, digne de la série culte « FANTOMAS », inattendue et injustifiée, de Jean Bédel Bokassa Junior alias « Prince Héritier » dont le rôle friserait une sorte de trahison, dont d’ailleurs s’était déjà rendue coupable l’Ex Impératrice à l’égard de son défunt mari, l’Ex Empereur Jean Bédel BOKASSA (nous y reviendrons). Cela pourrait s’inscrire dans l’ordre naturel des choses car telle mère, telle fils.
Dès lors, une question majeure se pose : Qu’est ce qui justifierait l’entrée en scène du « Prince héritier » et son rôle ? En écoutant et analysant les commentaires des médias d’Etat qui le floquaient de titre de « Prince héritier » ou de « représentant légal », cela ne laisse aucun doute sur les réelles intentions de cette mise en scène.

Rappelons que ce titre de « Prince héritier » tient de l’ « Empire » qui, malheureusement pour les nostalgiques, n’existe et n’existera d’ailleurs plus, et il est déplorable de voir certains s’en servir encore de nos jours, sans aucune morale ni scrupule politique, pour distraire la population. Déplorable aussi que ceux qui sont censés être les garants de l’unité nationale, prônent la division au lieu de prêcher et de promouvoir la cohésion et la paix sociales, car chercher à diviser une famille, c’est diviser une Nation.



Etait-il mandaté par ses frères et sœurs ? Agissait-il ou parlait-il en leurs noms ? Vraisemblablement non, d’après nos sources. Il a beau brandir son titre de « Prince Hériter », déchu, au cas où il l’aurait oublié, la loi centrafricaine établit que l’ensemble des enfants BOKASSA sont des ayants droit, coindivisaires de la Succession de leur défunt père. A ce titre, le Gouvernement (comme en serait-il d’ailleurs autrement ?), devrait savoir qu’il ne saurait y avoir de prééminence de l’un sur les autres, comme il semble le faire à travers ce scénario.



Par ailleurs, celui qu’on surnomme encore, à tort d’ailleurs « Prince héritier » semble afficher une certaine assurance dans son rôle actuel. D’où lui vient alors cette assurance ? Qui se cache derrière cette mise en scène ?

C’est en tentant de répondre à ces questions, et à celle essentielle de savoir à qui peut profiter le crime, que nos investigations nous ont conduits à Catherine Denguiade, la régicide, sa mère, l’Ex Impératrice, d’une part, et au Président de la République, Faustin Archange Touadéra, d’autre part, qui, les deux, semblent ne pas trop porter dans leurs cœurs le Ministre Jean Serge BOKASSA.



Intéressons-nous d’abord à Catherine Denguiade. Selon donc nos investigations, le Président Touadera aurait, à plusieurs reprises, reçu Catherine Denguiadé, l’ex Impératrice qui aurait perçu entre cent et cent cinquante mille franc pour l’installation des Russes à Béréngo. Cette indication nous interpelle fortement. Nous avons appris, par nos sources, qu’après le décès de Jean-Bedel Bokassa (JBB), cette dame, grande uniquement par le fait de son ancien titre et du fait du père de ses enfants, mais bien petite par sa frivolité et par ses actes de trahison, peine à trouver une place au sein de cette famille (BOKASSA). Elle n’a pour seule légitimité que les enfants qu’elle a eus avec ce grand Homme et le rôle d’Impératrice qu’elle a joué, par le fait du même Homme, nous voulons citer Jean Bédel BOKASSA qui ne l’a, semble-t-il, jamais épousée, et qu’elle abandonnera plus tard après l’avoir trahi auprès des français (Cf. discours et archives de JBB).



A l’opposé, nous avons scruté et réfléchi sur le parcours du Ministre Jean Serge BOKASSA, qui semble éclipser les actions de celle qui a brillé par sa félonie.



En effet, qui peut oublier l’intervention de Jean Serge BOKASSA, au cours du dialogue national où il avait ému l’auditoire en présentant le pardon de sa famille pour le compte de leur père, et en demandant sa réhabilitation à titre posthume ? Ensuite, Ministre de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture, lorsque les évènements de la Séléka viendront mettre fin à cette mission ? Et durant les périodes sombres de la même Séléka, peut-on oublier son engagement patriotique en faveur du peuple centrafricain ? Tout ceci l’a conduit à l’élection présidentielle de 2016, où il s’est tout de même révélé être la grande surprise (qui l’eut cru ?) occupant une très honorable cinquième place sur trente, position qu’il n’hésitera d’ailleurs pas à mettre au profit de l’actuel locataire du Palais de la Renaissance, et sera opposé encore une fois à la régicide Catherine Denguiadé, qui battait, elle, ouvertement campagne pour AGD.



A en croire certaines rumeurs, pour cette Dame, la place qu’occupe le Ministre Jean Serge BOKASSA devrait naturellement revenir de droit, à un de ses fils, tellement qu’elle est et demeure nostalgique des honneurs et fastes d’un passé révolu, l’ « Empire ». L’impératrice se serait de nombreuses fois ouverte sur ce sujet, et aurait juré avoir la peau de ce dernier un jour ou l’autre. C’est ainsi que le Ministre en charge de l’Administration du Territoire, a eu maille à partir avec cette dernière. Tout semblait les opposer. On se remémore encore les derniers propos de JBB (Jean Bédel BOKASSA) avant sa mort, résonnant comme des paroles testamentaires ; ce dernier a laissé comme repère au peuple centrafricain un ensemble de discours et des archives qui révèlent que Catherine Denguiade est une régicide. Elle a trahi le père de ses enfants de son vivant et le trahit à nouveau dans sa tombe. Ne dit-on pas que QUI A TRAHI, TRAHIRA !



Mais qu’en est-il alors du Président Touadéra qui pourrait, selon toute vraisemblance, avoir à son tour des raisons d’en vouloir à ce dernier ? Ce qui justifierait le tandem contre nature de Touadéra et celle qui hier battait campagne pour AGD, alliance de circonstance.



Lorsque nous passons au crible les relations entre le Président Touadéra et son ancien Ministre en charge de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, il va s’en dire qu’elles ne sont plus au beau fixe, mais qui aurait pu l’imaginer. De nombreux épisodes peuvent illustrer la détérioration des relations entre le Président Touadera et l’un de ses plus gros alliés politiques, Jean Serge BOKASSA (JSB). La tension, sciemment voulu et entretenue, quand il était en charge de la Sécurité Publique, entre lui et son DG de la Gendarmerie, ses restrictions de liberté (de voyage à l’étranger et même en dehors de la Capitale), contrairement à son Successeur au même poste, le cas des nominations des préfets et des sous préfets, sa réticence à accepter le portefeuille qu’il occupe aujourd’hui, etc.



L’assurance dont fait montre « le Prince héritier » trouverait donc sa source dans la volonté acharnée d’assassiner au plan politique une « personne qui gêne », et ce crime aurait servi deux personnes, la régicide et le président Touadéra. D’où leur alliance de circonstance, mus par un intérêt commun.



Il ressort même de certaines langues, un peu trop pendues (tant mieux !), que ce n’est finalement pas le clan BOKASSA qui se ligue contre lui-même, mais bien, les Denguiadé qui livreraient bataille contre les BOKASSA, en l’occurrence la régicide Catherine, ex-impératrice, qui voudrait finir ce qu’elle avait commencé contre le père de ses enfants. Certaines sources vont jusqu’à révéler qu’elle avait d’ailleurs enlevé le nom BOKASSA de tous ses enfants, pour leur donner celui de Denguiadé. Les enfants de Catherine la régicide, se sentent-ils plus Denguiadé que BOKASSA ? Rien n’est moins sûr, certes, mais c’est à eux de faire le choix, non pas d’être avec ou contre qui que ce soit, mais de défendre la mémoire de leur père. C’est leur dénominateur et leur héritage commun. Car d’après nos informations, contrairement à ce qu’on laisse croire, les enfants BOKASSA sont plus unis que jamais face à ceux qui tentent de les diviser, en particulier face à la Régicide !



Mais, y aurait-il enfin un épilogue à cette affaire, car le peuple centrafricain a besoin aujourd’hui d’autres choses (de paix, d’unité, de cohésion, de réconciliation), plus que cette guéguerre inopportune de famille, montée de toutes pièces par les assoiffés de pouvoir ? Wait and see !
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