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Centrafrique : La lutte contre la crise alimentaire à Paoua passe par le retour des déplacés
Publié le mardi 13 fevrier 2018  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR
Les civils en déplacement suite à la crise en Centrafrique
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Paoua – Le Coordonnateur du projet d’appui au retour et à la réintégration en Centrafrique, Saint Floris Nangas, a relevé que le retour des déplacés de la ville de Paoua pourrait apporter une solution à la crise alimentaire. Ce retour est conditionné par la sécurité de la population rurale.

Le Nord de la Centrafrique est considéré comme le grenier du pays du fait du fort taux de productivité dans le secteur agricole. Le déplacement d’environ 65 000 personnes des six communes vers la ville de Paoua a produit des effets néfastes sur cette productivité. C’est dans contexte que le Coordonnateur du projet d’appui au retour et à la réinsertion en Centrafrique, projet du ministère de l’action humanitaire, souhaite le retour de ces déplacés dans leur zone dans un proche avenir.

Saint Floris Ningas, a suggéré au commandant des FACA et la Minusca entendent de créer une base supplémentaire entre la ville de Paoua et les communes sur un rayon de 35 kilomètres. « Les patrouilles militaires doivent s’effectuer régulièrement pour rassurer les déplacés au retour», a-t-il indiqué.

Il a exprimé son inquiétude quant à la rareté des produits agricoles sur le marché de la ville, «la lutte contre la crise alimentaire est liée au retour des déplacés dans leur zone. La fois dernière, nous avons discuté avec ces personnes dans les abris d’urgence. La majorité des personnes ont exprimé leur désir de repartir pour s’adonner aux travaux agricoles. Ils ont dit que même si les cases ont été brûlées, les rebelles n’ont pas emporté la terre cultivable», a expliqué Saint Floris Ningas.

Selon lui, des discussions ont été entamées avec le Commandant des FACA et la Minusca à Paoua, «ce qui est ressorti de ces échanges, c’est la détermination des FACA en collaboration avec la Minusca dans la restauration progressive de la sécurité sur tous les axes. Les dons de vivres effectués par le PAM ne suffisent pas à combler les besoins de toute la population des déplacés», a ajouté le Coordonnateur.

Le gouvernement et certaines ONG humanitaires ont procédé à la distribution des kits constitués des vivres et des non vivres aux déplacés de la ville de Paoua. Selon eux, cet appui ne remplit pas les besoins d’environ 65000 personnes en situation difficile.
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