Bangui — Selon la MINUSCA, Il n’y a pas d’exactions ni de menaces des groupes armés à Ngaoundaye. Mais elle met en garde ces groupes et profite de la présence robuste de ses forces et des forces nationales pour poursuivre des patrouilles dans la zone. Cette déclaration a été faite le mercredi, 14 février par Vladimir Monteiro, porte-parole de la Minusca lors d’une conférence de presse conjointe Minusca/Gouvernement.
Cette déclaration intervient après que le député de Ngaoundaye 3 ait signalé des menaces des groupes armés d’ex-Séléka de Bahar dans la zone.
«Il n’y a pas de doute concernant Ngaoundaye. Il s’agissait d’une mise en garde qui était effective. Et comme nous vous l’avons dit, nous profitons de la présence robuste de la Minusca dans cette zone et aussi des Forces Armées Centrafricaines pour poursuivre des patrouilles. Mais on ne peut pas y rester de manière permanente. L’objectif pour le moment n’est pas d’établir un poste militaire avancé dans cette zone. Mais nous nous contentons de mener des patrouilles et cela produit des effets» a déclaré Vladimir Monteiro.
Depuis décembre 2017, les groupes armés d’ex-Séléka de Bahar sèment la terreur dans la préfecture de l’Ouham Pendé. Le combat entre ce groupe et celui de la Révolution Justice a fait fuir plusieurs habitants vers la ville de Paoua.
En avril 2017, les éléments du 3R, un autre groupe armé de Sidiki Abbas avaient envahi la ville de Ngaoundaye, Bang, Koui avant d’être repoussés par les forces onusiennes.