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Centrafrique : deux journalistes européens sauvagement molestés par des rebelles à Bria
Publié le dimanche 18 fevrier 2018  |  Xinhua
Ouverture
© aBangui.com par Edem Gadegbeku & Parfait Tchako
Ouverture solennelle des 44ème Assises de l`Union internationale de la presse francophone par le PM togolais Selom Klassou
Lomé, le 26 novembre 2015. Hôtel Sarakawa. Près de 200 journalistes venus de divers continents assistent au début officiel des assises 2015 de l`UPF, autour du thème "La place des femmes dans les médias francophones". C`est la troisième fois que le Togo abrite cette grand-messe de la presse francophone après 1980 et 2005.
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Deux journalistes occidentaux, que certains pensent que ce sont des Français et que d'autres croient que ce sont des free lance allemands, ont été sérieusement molestés par des rebelles dans la ville centrafricaine de Bria (centre-nord), a appris Xinhua jeudi d'une source locale.

Ces journalistes, selon la source, ont été interceptés alors qu'ils étaient en train de filmer des restes humains autour du cours de la Kotto, le cours d'eau dont la préfecture porte le nom, et qu'ils ont été sauvagement molestés par les rebelles de la Séléka.

Les rebelles ont reproché à ces journalistes occidentaux de mener des investigations sur leurs exactions, en se rapprochant trop près des charniers, a indiqué la source qui a précisé que la mission onusienne en Centrafrique MINUSCA a accueilli les victimes de cette agression à Bria pour des soins intenses.

Même si une autre source soutient l'évacuation des deux journalistes dans la capitale centrafricaine Bangui à bord d'un avion Fokker de la mission onusienne en Centrafrique MINUSCA, la MINUSCA, elle, a juré de ne pas faire de commentaire sur la question, soulignant simplement que la vie des victimes n'est pas en danger.

En novembre 2016, de sérieux affrontements ont opposé les rebelles de la Séléka, dirigés par Abdoulaye Hissène, à ceux de l'Unité du Peuple centrafricaine du chef rebelle peulh, Ali Darass pour le contrôle d'un quartier situé à l'est de Bria.

Par la suite, Kalith Azor, un élément de la Séléka créée la dissidence avec Abdoulaye Hissène, autour de qui il y a de nombreux mercenaires tchadiens, sans cœurs ni loi, et pactise avec les groupes d'autodéfense antibalaka. Il a résulté de cette rivalité l'incendie des maisons dans plusieurs quartiers. Sans compter les morts, plus de 43.000 personnes exposées au dénuement ont cherché refuge près de la base de la MINUSCA, à la sortie ouest de la ville.

L'accalmie a vu le jour à Bria à la suite, en septembre dernier, d'une mission parlementaire à laquelle étaient associés les sultans des villes centrafricaines de Ndélé (Nord-est) et Birao (extrême nord-est).
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