Ça y est ! Désormais disponible, la Feuille de route de l’élevage en Centrafrique. Mardi 13 février, le Ministre de l’Elevage et de la santé animale, Youssoufa Yérima Mandjo a réceptionné officiellement la Feuille de route de l’élevage en République centrafricaine 2017 – 2021, œuvre de l’agissant partenariat entre le Gouvernement et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). C’était en présence de Jean Alexandre Scaglia, Représentant résident de la FAO et des Cadres du Ministère de l’Elevage à leur tête, Dr Emmanuel Nakoessé le Directeur de cabinet.
Véritable tableau de bord, selon les termes du Ministre de l’Elevage, Youssoufa Yérima Mandjo, la Feuille de route de l’élevage en République centrafricaine revêt d’importances capitales pour le développement dudit secteur. Volumineux de 45 pages, cet important document retrace en cinq chapitres corsés, le contexte ; les enjeux et défis ; les orientations stratégiques et ; la mise en œuvre de cette Feuille de route quinquennale. Le Ministre Yérima qui a réceptionné le document avec grand enthousiasme fait même savoir que dans la Feuille de route de l’élevage, sont consignées et planifiées les activités prioritaires regroupées dans quatre axes stratégiques à exécuter entre 2017 et 2021.
Pour le patron de l’Elevage, « cet important document qui est une première depuis la sortie de la dernière crise qui a désorganisé le secteur agropastoral servira de base au gouvernement pour le plaidoyer et la recherche de financements nécessaires à la réalisation des activités pastorales en République centrafricaine ». Et de poursuivre que le document aidera le secteur de l’élevage, afin de contribuer efficacement à la lutte contre la pauvreté et à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population.
Sur la même lancée, le Représentant résident de la FAO, Jean Alexandre Scaglia rebondit en soulignant qu’il est important aujourd’hui en République centrafricaine de fixer des objectifs concrets pour le relèvement du pays. « L’idée derrière cette Feuille de route réalisée par le Ministère de l’Elevage avec l’appui de la FAO, c’est en fait de définir des objectifs concrets pour nous permettre de savoir, pour les années qui viennent, qu’est-ce qu’on veut atteindre, où veut-on aller pour le redressement de l’ensemble de ce secteur de l’élevage », a précisé le Représentant résident de la FAO.
Pour Scaglia, l’importance de cette Feuille de route est multiple parce que quelques années en arrière, plus de 17% du Produit intérieur brut (PIB) du pays provenaient du secteur de l’élevage. Donc, cela fait partie des priorités à remettre sur pied pour l’ensemble de la population centrafricaine en termes d’emploi, en termes d’amélioration globale des conditions de vie et des perspectives économiques pour le pays, sans compter la remise sur pied d’un secteur de l’élevage performant qui inclut l’élevage des bœufs, des vaches, des cochons, des chèvres, mais aussi des poules, des œufs… Surtout tant on sait la problématique nutritionnelle, notamment l’accès à la protéine animale, qu’il peut y avoir dans certains endroits du pays.
Au-delà de l’aspect d’une politique nationale, le Représentant de la FAO voit un document de plaidoyer. « C’est un document essentiel réclamé par la communauté internationale comme plaidoyer, de manière à assurer des appuis financiers clairs sur des objectifs clairs avec l’ensemble des partenaires potentiels de la RCA », a-t-il indiqué.