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RCA: 37 morts dans les affrontements sangaris-séléka de Batangafo
Publié le vendredi 8 aout 2014  |  journal de bangui
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© Autre presse par DR
Les rebelles de la séléka
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Selon le porte-parole de l'aile militaire séléka 29 civils et 8 membres séléka ont péri

Les affrontements de lundi entre des militaires français et un groupe séléka à Batangafo (nord centrafricain) ont fait au total 37 morts et 14 blessés, selon un dernier bilan annoncé par le porte-parole de l’aile militaire de la séléka, Ibrahim Ahmad Nadjab, cité mercredi par des médias locaux, dont la Centrafrique Libre. Parmi les victimes sont dénombrés 29 civils et 8 membres de l’ex-coalition séléka. Les blessés comptent eux 9 civils, selon la même source. L’identité et l’appartenance du reste des blessés n’ont pas été précisées. Les combats des membres séléka et des militaires français de l'opération Sangaris se sont déroulés pendant plusieurs heures le lundi à Batangafo, dans le Nord du pays.

L'Etat-major de l'armée française a de son côté indiqué à la presse locale qu'aucune victime n'a été enregistrée dans le camp Sangaris, au cours de ces combats. Dans des déclarations à certains médias et organes de presse locaux, des soldats français ont accusé les séléka de les avoir violemment attaqués. Tel qu’ils l’ont expliqué, «un groupe de cent personnes auraient agi de manière coordonnée. Ce qui a contraint les soldats français à faire usage de moyens aériens», selon des témoignages de ces soldats. Rejetant ces accusations, un porte-parole de l’aile militaire de la séléka a rétorqué : «On n'a pas tiré sur leurs positions et nous n'avions pas cette intention. Nous n'avons pas de problèmes avec les forces internationales».

Ces violences et heurts interviennent peu après la signature le 23 juillet à Brazzaville (Congo) d’un accord de cessation des hostilités entre les séléka et les anti-balaka, sous la tutelle de la présidente de transition Catherine Samba Panza et des médiateurs africains et internationaux.
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