Bangui — Dans un décret signé le 20 février dernier, Faustin Archange Touadera a nommé et confirmé les policiers et gendarmes retenus conformément à la volonté des partenaires. Un acte qui corrige le décret querellé et qui fait des remous entre les dirigeants et les partenaires.
20 policiers et gendarmes sont nommés à la Cour Pénale Spéciale dans le premier décret. Lequel décret a suscité de vives réactions au sein de la classe politique et dans le milieu diplomatique, où plusieurs chancelleries n’ont pas honoré de leur présence la cérémonie de prestation de serment de ces auxiliaires de justice. Lors des échanges avec les partenaires qui menacent de suspendre leur appui financier, le gouvernement s’est engagé à revoir le décret.
Cette révision du décret rassure les milieux judiciaires et les partenaires. «C’est le fruit de discussions que nous avons engagées avec les partenaires en novembre dernier où les deux se sont mis d’accord pour la révision du décret des OPJ. Donc, c’est très important pour que le gouvernement et ses partenaires marchent ensemble pour la bonne marche des activités de la CPS, par ce que les partenaires tiennent compte de la transparence» a souligné une source proche du dossier.
Le Ministre de la Justice Flavien Mbata face à l’Assemblée Nationale sur cette affaire, a évoqué la question de la représentativité régionale pour justifier ce dont les gens l’accusent notamment celui d’avoir traficoté la liste des admis aux tests.
Ces gendarmes et policiers sont rétablis 4 mois après leur nomination. Cette nomination intervient au moment où l’opinion a les yeux tournés vers l’opérationnalisation de la Cour Pénale Spéciale après la session criminelle de la Cour d’Appel de Bangui.
Voici le décret revu.
Decret de nomination des OPJ de la CPS