BANGUI – Le Comité National Olympique et Sportif Centrafricain (CNOSCA), a dans un communiqué de presse, publié ce vendredi, désapprouvé son adhésion à « un consortium » qui veut forcer l’organisation de l’Assemblée Générale et Elective de la Fédération Centrafricaine de handball. Le CNOSCA a par la même occasion porté son soutien au ministère de la jeunesse et de sports et au comité ad-hoc mis en place par la Confédération Africaine de cette discipline en aout 2016.
C’est une crise qui date de deux ans. Les activités du handball sont aux arrêts depuis l’Assemblée Générale Elective de mai 2016 remportée par Tahirou Zenou Zed et annulée par la Confédération Africaine de Handball (CAHB) pour fraude. Une seconde assemblée générale organisée au mois de juin 2016 avait été boycottée par le camp Tahirou Zenou Zed en présence du Secrétaire Général de la CAHB.
Un comité ad-hoc est donc mis en place. Présidé par Jean Stanislas Alima qui est vice-président du Cnosca, ce comité est composé des représentants du président sortant, Docteur Patrick Ningata Djita et de Tahirou Zenou Zed.
Voilà que le 10 février 2018, profitant de l’état de santé de Jean Stanislas Alima qui est à cheval entre la France et la RCA, une frange de dirigeants de clubs a mis en place un « consortium » qui veut organiser l’assemblée générale ce samedi 3 mars.
Il faut dire que dans ce consortium, on retrouve les adeptes du camp Tahirou Zenou Zed, alors qu’il n’y a ni les représentants du camp Patrick Ningata Djita, ni les présentant du ministère, ni un représentant de la CAHB.
C’est pourquoi le CNOSCA, dans un communiqué signé de son secrétaire général, professeur Anicet Guiyama Massongo désapprouve cette initiative et invite les camps dissidents au dialogue et au respect des engagements pris.