La communauté centrafricaine en France demeure, à ce jour, l’une des communautés africaines qui n’a pas su s’organiser de manière conséquente pour constituer une force d’appoint pour le développement du Pays d’origine. Toutes les tentatives se sont toujours soldées par des échecs et l’objet de cette réflexion n’est pas de pointer les responsables de ces éternels recommencements car, de manière consciente ou inconsciente, nous avons tous joué un rôle dans cette situation.
Sommes-nous condamnés à travailler sans concertation et de manière isolée ? Sommes-nous mal nés pour nous contenter de contempler ce que les autres communautés africaines, notamment celles de l’Afrique de l’Ouest, réalisent chez eux ?
En passant en revue plusieurs associations animées par des Centrafricain(e)s en France, il y’a toutefois lieu d’affirmer que l’espoir est permis. En effet, certaines de ces associations participent à la visibilité de la République centrafricaine en France, tout en agissant concrètement au Pays.
Dès lors, pourquoi ne pas initier et concevoir une représentativité de la communauté centrafricaine de France à partir de ces associations qui ont pignon sur rue ?
Ainsi, je viens soumettre aux compatriotes résidant en France une stratégie, et qui n’est pas sans doute la meilleure, mais qui vaudrait la peine d’être tentée, de mise en place d’une structure faîtière des Centrafricain(e)s de France.
Rencontre des principaux responsables des associations reconnues officiellement depuis au moins deux (02) ans et ayant déposé des Rapports d’activité annuels dans les préfectures ou sous-préfectures comme l’exigent les lois et règlement.
Ces associations doivent avoir déjà réalisé ou sont en voie de réaliser des actions concrètes en République centrafricaine et disposent ou en voie d’avoir un agrément des autorités centrafricaines.
La structure comprendra en son sein des personnes-ressources ou personnalités publiques dont l’action en faveur de l’émergence de la République centrafricaine est avérée.
Ces associations, représentées par leurs Présidents, Secrétaires Généraux et Trésoriers Généraux ainsi que les personnes-ressources ou personnalités publiques dont leur nombre est limité (1/5) vont constituer un Comité ad’hoc qui va approfondir les réflexions sur la mise en place de la structure faîtière.
Le Comité ad’hoc va produire les textes organiques et préparer une Assemblée constitutive de la Plateforme représentative de la Communauté centrafricaine de France.
Cette démarche, il faut le préciser, privilégie l’implication des Responsables d’associations, car ces derniers ont le mérite de maîtriser le fonctionnement qui se veut démocratique, des structures associatives en France.
Par patriotisme et réalisme.