La chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) n’a pas donné droit à l’appel de Jean-Pierre Bemba contre sa condamnation, fin mars 2017, à 12 mois de prison pour subordination de témoins. En 2016, l’ancien vice-président congolais avait été condamné à 18 ans de prison pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre.
« La chambre d’instance [de la Cour pénale internationale] n’a pas commis d’erreur. » C’est en ces termes que la magistrate argentine Silvia Fernández de Gurmendi, juge présidente de la chambre d’appel de la CPI, a rejeté l’un après l’autre les arguments de Jean-Pierre Bemba tendant à faire annuler sa condamnation à douze mois de prison pour subornation des témoins, prononcée fin mars 2017.
En conséquence, la chambre d’appel a rejeté tous les moyens soulevés par l’ancien vice-président de la RDC contre sa peine. Idem pour ceux de trois autres appelants poursuivis dans la même affaire.
Parmi eux : deux proches de Jean-Pierre Bemba. Son ex-avocat, Me Aimé Kilolo, qui avait écopé d’une peine totale de deux ans et six mois d’emprisonnement, dont avait été déduit le temps qu’il a déjà passé en détention, ainsi qu’à 30 000 euros d’amende ; et son ancien directeur de cabinet, le député Fidèle Babala, condamné à une peine de six mois d’emprisonnement, dont avait été aussi déduit le temps déjà passé derrière les barreaux.
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