Bangui- Le président de l'Assemblée nationale, Abdou Karim Meckassoua, a personnellement présidé, vendredi 9 mars 2018 à Bangui, la session consacrée au renouvellement du bureau du parlement.
Le renouvellement du bureau de l'Assemblée nationale répond aux dispositions des textes régissant le parlement, lesquels prévoient une recomposition dudit bureau tous les ans, à l'exception du poste de président qui est de cinq ans.
De manière générale, le Président Meckassoua a déploré quelques propos déplacés durant le vote et a proposé que les textes régissant le bureau de l'Assemblée nationale puissent être revus pour permettre à chaque bureau sortant de rendre compte de sa gestion.
Il a saisi l'occasion pour préciser aux uns et aux autres leurs attributions afin que le parlement joue son rôle qui est celui de voter des lois et de contrôler l'action gouvernementale.
Il a également exprimé sa gratitude à l'endroit de ceux qui n'ont pas pu être réélus lors du renouvellement du bureau de l'Assemblée nationale, rappelant parfois des frustrations, voire des coups bas.
A l'issue du vote, le nouveau bureau se présente comme suit :
Premier vice-président : Jean Symphorien Mapenzi
Deuxième vice-président : Mathurin Dimbélet Nakoé
Troisième vice-président : Ernest Mizédio
Quatrième vice-président : Marien Dieudonné Djémé
Premier questeur : Augustin To-Sah-Bé Nza
Deuxième questeur : Marc Issa
Troisième questeur : Sall Karim Sédar
Premier secrétaire parlementaire : Bernard Dillah
Deuxième secrétaire parlementaire : Bernadette Gambo Souanizi
Troisième secrétaire parlementaire : Dorothée Tiyangou
Premier membre du bureau : Luc Ninga
Deuxième membre du bureau : Jean Bernard Gbissigui Anioué
Troisième membre du bureau : Joseph Désiré Gouveli
Quatrième membre du bureau : Aziza Alimé Soumaïne
Après analyse de ce vote, quatre membres du bureau ont gardé leurs postes. Ce sont : Mizedio, Issa, Dillah et Azizé. Sall Karim est passé de premier membre du bureau à troisième questeur. Le reste est composé de nouveaux arrivants.
Il faut également faire remarquer que les jeux des alliances, caractérisés par des désistements, soit pour favoriser les femmes, dans la perspective du genre, soit pour accorder plus de chance à un allié, sachant que le jeu est entre une majorité, une opposition, les indépendants et ceux qui sont avec le président du parlement.
Alain-Patrick Mamadou