Depuis fin janvier, des soldats russes occupent, avec la validation de l'Etat centrafricain, l'ancien palais impérial de Jean-Bedel Bokassa pour former des soldats centrafricains, loin des regards indiscrets. Reportage.
Terrain militaire, propriété de l'Etat, photos et vidéos interdites... C'est par ces mots qu'est accueilli le visiteur qui se présente au grand portail de l'ex-palais impérial.
Là, deux Faca, les Forces armées centrafricaines, montent la garde et appellent des instructeurs russes qui vivent ici depuis un mois un demi. Autorisation de se rendre jusqu'à la tombe de Jean-Bedel Bokassa. Pas plus. Et interdiction même de jeter un œil à la cour impériale où les soldats russes ont pris leurs quartiers.
A une dizaine de mètres du mausolée et de la statue de l'ancien dictateur, une quinzaine de tentes où dorment, eux, les soldats centrafricains. Fin de la visite.
Pour Roger Okouapenguia, le maire de la commune et ancien intendant de Bokassa, leur présence ne pose aucun problème.
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