Bangui — 2.650 réfugiés vivant dans les pays voisins sont favorables au rapatriement volontaire. C’est la conclusion de monitoring fait par la Commission Nationale des Réfugiés (CNR) dans les pays où vivent les déplacés externes. Ce chiffre est avancé par la Secrétaire générale de cette structure lors d’un point de presse à Bangui.
Les conditions difficiles de vie menée à l’extérieur et l’amélioration de la situation sécuritaire à Bangui sont à la base des raisons qui justifient cette volonté de ces derniers à opter pour le retour au pays. Ces Centrafricains, selon la Secrétaire générale de la CNR sont 650 à la frontière du Congo et 2000 à Gamboula, proche du Cameroun.
Outre ces localités, la Commission Nationale pour les Réfugiés a évoqué la présence des réfugiés centrafricains du Tchad et du Soudan qui ont aussi cette même volonté de rentrer au pays. Le gouvernement centrafricain, en décembre 2016, avait appelé au retour des déplacés internes et externes. Plusieurs mois après, la confiance commence à gagner les cœurs au moment où les réfugiés soudanais de Pladama-Ouaka ont, eux aussi, opté pour le retour volontaire vers leur pays le Soudan avec l’appui du HCR.
La CNR tend la main au HCR et autres partenaires œuvrant en faveur des réfugiés de s’organiser en synergie pour faciliter ce retour de ces réfugiés. D’ores et déjà, il est prévu un centre de transit à Mongoumba pour les réfugiés centrafricains qui vivent à la frontière de la RCA avec le Congo Brazzaville