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Us et coutumes: ’’Il n’y a pas de chefferie en RCA’’, révèle un ex-chef de bureau de la Munisca
Publié le vendredi 30 mars 2018  |  Centrafrique Presse Info
Diong
© Autre presse par DR
Diong Mamadou, ancien chef de bureau de la Minusca (Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en Centrafrique)
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Les rois et chefs traditionnels n’existent pas en République Centrafricaine (Rca), a révélé ce mercredi 28 mars 2018, Diong Mamadou, ancien chef de bureau de la Minusca (Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en Centrafrique) à Paoua, une commune dans le Nord-Ouest du pays.

«En République Centrafricaine la chefferie n’existe pas», a-t-il fait remarquer, au cours de la conférence qu’il a prononcée à l’Université Charles Louis… de Montesquieu (Uclm). Cette conférence, la 6e du genre, il faut le souligner, a porté sur le thème: «La République Centrafrique au cœur de l’Afrique: quelles lectures et quelles perspectives ?».

Pour Pr Amoa Urbain, recteur de l’Uclm, l’absence des chefs dans ce pays date de l’ère coloniale. En décembre 2014, a-t-il poursuivi, alors qu’il y était en mission, en qualité d’expert-consultant qui devait apporter sa contribution à la résolution de la crise militaro-politique qui secouait ce pays, Pr Amoa a indiqué qu’il a apporté des solutions pour mettre sur les rails la chefferie en Centrafrique.

Pour la conférence à proprement parler, l’ancien chef du bureau de la Minusca a indiqué que la situation de la Centrafrique doit «nous interpeller tous » ! Eu égard à la situation que présente ce pays au cœur de l’Afrique. «Il n’y a véritablement pas d’administration, en dehors de la capitale, Bangui», a-t-il déploré. Pire, a-t-il ajouté, «la RCA artificielle». Il a déploré le fait que des milices (Seleka ou Antibalaka) soient mieux armées que l’armée nationale.

Il a donc pointé du doigt le jeu des intérêts égoïstes des hommes politiques du pays. M. Diong a aussi mis à l’index les grandes puissances qui, en permanence, se livrent impunément à l’exploitation des nombreuses richesses de ce pays. En fin de compte, le conférencier a préconisé un dialogue franc et sincère pour normaliser la situation. «Il faut plus d’engagement. Il faut arriver à briser le cercle vicieux de l’impunité», a-t-il exhorté.


Marcel APPENA
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