Il y a deux ans Faustin-Archange Touadéra prêtait serment. L'ancien Premier ministre de Bozizé avait obtenu une large victoire à la présidentielle. Deux ans plus tard, les espoirs que de nombreux Centrafricains ont placés dans son élection ont été douchés par une réalité cruelle et le peu de résultats concrets. Son gouvernement dirige un pays occupé aux trois quarts par les groupes armés et dont un habitant sur quatre est déplacé ou réfugié à l'étranger.
Probablement un moment clé de ses deux ans de présidence, le 9 octobre dernier, Faustin-Archange Touadéra rencontre à Sotchi le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov. En découle une livraison d'armes gratuite, validée par le Conseil de sécurité de l'ONU, et l'envoi de 175 instructeurs sur place.
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