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Centrafrique : «Encore elle ! Toujours elle ! Dame Cathy… !!»
Publié le samedi 7 avril 2018  |  Corbeau News
Jean-Bedel
© Autre presse par DR
Jean-Bedel Bokassa, empereur de Centrafrique
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Le 31 Mars dernier, beaucoup sont ceux qui ont répondu présents dans l’enceinte de l’ex Cour impériale de Bérengo, qui a servi de cadre aux parades militaires, présentées par les deux cent (200) soldats, recyclés par les Instructeurs russes présents en République Centrafricaine, dans le cadre d’un accord dont le contenu, il faut se le dire, reste complexe, flou et surtout méconnu du grand public. Et nous gardons encore en mémoire les tristes péripéties qui ont émaillée et entaché l’arrivée des Russes, à travers l’affaire, surnommée aujourd’hui «Bérengogate». N’importe quel homme, nanti de bon sens et d’un minimum de sagesse, aurait pu faire montre de plus de tact dans la gestion de cette affaire d’Etat, hautement sensible. Ce furent des épisodes à nous couper le souffle. D’ailleurs, toutes les parties s’y sont trouvées coincées, dos au mur, comme dans un cul-de-sac, puisqu’aucune solution idoine ni une issue heureuse n’ont encore été trouvées à ce jour.

Toutefois, le dernier événement en date est marqué par une invitée-surprise toute particulière, Mlle Catherine Denguiade, dite Dame Cathy, la tombeuse (de triste mémoire) de Jean-Bedel Bokassa. Que vient-elle faire là? Une simple invitée-surprise de notre «FAT international»? Non, loin de là, mais la bouée de sauvetage sur laquelle notre «FAT international» voudrait pouvoir s’appuyer, pour ne pas couler dans ce «Bérengogate». En réalité, elle n’est rien d’autre que sa caution insolvable !

Est-ce que Dame Cathy a réellement qualité pour représenter valablement la famille Bokassa?

Il est évident que non ! Catherine n’entre dans la légitimité ni au niveau familial, ni du point de vue du droit, elle ne reflète non plus de la valeur au plan moral et ne représente rien d’autre au plan politique, du fait de sa trahison. Catherine Denguiade, nous ne cesserons de le dire et le répéter, a pris part activement à la chute du père de ses enfants, après les moments de gloire que ce dernier lui a offerts, pour ensuite l’abandonner et le déshonorer durant ses moments d’épreuves, déshonorant par là-même, tout un peuple, toute une nation. Il ne serait pas de bon aloi, par respect pour la dignité de la personne humaine qu’elle représente, de rappeler dans les moindres détails les actes qu’elle a posés. Pour preuves, nous vous exhortons à écouter les messages audio laissés par le défunt Empereur. Celle-ci, bien évidemment c’est de Dame Cathy qu’il s’agit, jusqu’à ce que notre cher héros JBB s’éteigne, a brillé par l’indifférence, la trahison et des actes récidivistes d’infidélité à son endroit. Aussi, de source crédible, elle n’a pas fait partie de l’héritage laissé par ce dernier, ni figuré dans les derniers règlements successoraux. Elle n’y a été associé ni de près, ni de loin.

Alors dans ces cas de figure, quelle légitimité pourrait-elle donc avoir pour être revendiquée par notre «FAT international» ? Si ce n’est qu’une simple bouée de sauvetage qui le fera couler…

Par ailleurs, devons-nous rappeler que Catherine, au plan politique était l’alliée de «AGD»? Etait-ce finalement par conviction? Comment comprendre ce revirement spectaculaire? Que cela vienne de notre cher «FAT international» qui, en chute libre en ce moment, soit naïvement, soit par instinct de survie, multiplie les errements, nous pouvons le comprendre, mais elle, Jézabel, à quel jeu se prête-t-elle? Elle est de toute évidence en quête d’une sorte de virginité politique, par une usurpation de titre et de rôle. Mais tous ces scénarios, qu’elle continue d’écrire avec l’encre composé du sang de feu l’ex Empereur, l’exposent davantage à la vindicte de ceux qui, à savoir le peuple, gardent encore en mémoire le souvenir macabre d’une traitresse infidèle qui, tel « le criminel revenant sur les lieux du crime », tente d’assainir un ultime coup à celui dont elle n’a subitement plus honte de porter le nom.

TOUADERA n’a vraiment pas trouvé mieux que cette régicide ! C’est bien là une triste réalité, celle d’un homme désespéré, perdu, de plus en plus isolé et tentant vaille que vaille à s’accrocher à tout ce qu’il trouve, pire même au diable. Nous ne saurons tolérer indéfiniment que la mémoire de JBB soit encore salie, bafouée et sacrifiée sur le petit autel des ambitions politiciennes minables.

Monsieur TOUADERA, un pays a une histoire et certaines familles ont contribué à en écrire les pages. Vous n’avez pas le droit de mépriser vos prédécesseurs car vous rendrez des comptes un jour ou à l’autre. «Que celui qui porte son armure ne se moque pas de celui qui la dépose» dit un vieil adage.


Alfred SOUAGBUNDUMOU
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