BANGUI —Une trentaine des personnes sont blessées dont 11 côté Minusca et 20 dans les rangs des autodéfenses, plus particulièrement des civils. Informations confirmées au RJDH par des sources indépendantes et le chef de communication stratégique de la Minusca, ce début d’après-midi à Bangui.
Plusieurs heures après le retrait des forces conjointes dans km5, le bilan encore provisoire fait état d’une trentaine de personne blessée et le commissariat de police incendié. Si la Minusca dispose d’un nombre précis des blessés, la situation reste confuse du côté des civils « du côté de la Minusca, nous déplorons 11 blessés et du coté civil, il est difficile de distinguer un nombre d’un groupe criminel qui ne porte pas d’uniforme et qui se cache comme cela a été le cas pendant l’opération au milieu de la population civile, il est difficile de les distinguer mais je crois qu’il y a une vingtaine de blessés de ce côté-là », a rapporté Hervé Verhoosel, chef de communication stratégique de la Minusca.
Sur les réseaux sociaux, les internautes parlent d’échec de l’opération, ce qui n’est pas le cas selon la Minusca qui parle d’une opération qui pourrait prendre plusieurs semaines « ce n’est pas le cas, nous avons agi à la demande de la majorité de la population désireuse de mettre fin aux activités de ces groupes criminels et c’est suite à cette demande dans le cadre de son mandat de protection de la population civile et aider au retour de l’autorité de l’Etat que nous sommes intervenus et nous espérons que ces populations l’auront bien compris », a-t-il ajouté.
Huit personnes issues des groupes armés sont arrêtées et des stupéfiants saisis suite à cette opération par la Minusca. Des sources du Km5 parlent des gardiens de boutiques arrêtés et non des éléments des autodéfenses.