C’est pour réduire les discriminations à l’égard des personnes vulnérables en l’occurrence les femmes, les enfants, les personnes âgées, et les personnes vivant avec des handicaps et faire baisser le nombre de cas de violations et abus des droits de l’homme liés aux accusations de pratiques de charlatanisme et de sorcellerie, qu’un colloque national sur la lutte contre les discriminations se tient, du 5 au 7 avril 2018, à Bangui.
Organisé par le centre d’études et de recherches anthropologiques (CERA) de l’université de Bangui et le comité national de prévention du génocide, avec l’appui de la MINUSCA à travers son bureau de terrain de Bangui, cet évènement regroupe des personnes ressources nationales provenant de l’Université de Bangui, du Ministère de la justice, du Haut Conseil de la Communication et des organisations des droits de l’homme.
« L’objectif de cette rencontre est la lutte contre les discriminations, mais avec une emphase sur la problématique de la sorcellerie qui a de sérieux impacts » sur les personnes vulnérables parmi lesquelles les femmes, les enfants, les personnes âgées et celles vivant avec un handicap, a souligné le coordonnateur du bureau de terrain de Bangui de la MINUSCA, Eucher Ekouevi Eklu-Koevanu, à l’ouverture des travaux. Ainsi, dix ans après la première réflexion nationale sur ladite thématique, les 1er et 2 aout 2008, « la réflexion sera faite, pour voir les pas qui ont été franchis, les avancées enregistrées, les défis qui subsistent et comment impulser des actions à la fois au niveau stratégique et opérationnel, sur la base d’une feuille de route, de sorte à dynamiser la lutte contre l’impunité », a-t-il fait savoir.
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