Selon des informations dignes de foi en notre possession, émanant de sources diplomatiques des plus crédibles, dès l’annonce , suite à la demande de la population, de l’entame de l’opération de désarmement forcé, menée par la Minusca en parfaite collaboration avec les forces de défense et de sécurité intérieure, de tous les groupes armés qui sévissent depuis janvier 2014 dans le quartier Km5, communément appelé « enclave musulmane » par les comploteurs de la crise centrafricaine, le président tchadien, parrain attitré de la Séléka aurait purement et simplement menacé d’intervenir à nouveau en Centrafrique, sans aucune forme de procédure.
Motif évoqué ? Pour assurer, affirment ces sources, la protection des minorités musulmanes, dont la majorité est de nationalité tchadienne, qui y vivent depuis des années et qui seraient désormais devenues les cibles privilégiées de la Minusca et du gouvernement Sarandji.
Une menace donc à prendre très au sérieux dans la mesure où, aux moments les plus forts de l’affaire du coup d’état du général d’opérette François Bozizé contre le régime démocratiquement du président feu Ange Félix Patassé, alléguant que des ressortissants tchadiens avaient été victimes des actes les plus barbares et les plus inhumains de la part de la garde présidentielle de ce dernier, à Bozoum, chef – lieu de la préfecture de l’Ouham – Pendé, il avait fini par y envoyer un contingent des forces spéciales tchadiennes et plus tard par les mettre au service de Bozizé contre Patassé. Pour le démettre de ses fonctions présidentielles sans aucune forme de procès.
La rédaction