Bangui– Le ministre coordonnateur du programme de Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR), de la Réforme du Secteur de la Sécurité (RSS) et de la Réconciliation Nationale (RN), Jean Willybiro Sacko, a ouvert, jeudi 12 avril 2018, à Bangui, les travaux d'un atelier de formation sur le genre et la réforme du secteur de la sécurité, à l’intention des points focaux sectoriels genre.
L’objectif de cette session de formation est de familiariser les points focaux genre avec les concepts de base sur le genre et la réforme du secteur de la sécurité et de faciliter une réflexion sur le rôle, afin de contribuer à la prise en compte du genre dans le processus de la RSS dans les différents départements.
Organisé par le comité stratégique DDR-RSS-RN avec le l’appui technique et financier de la MINUSCA, cet atelier de formation de deux jours va permettre à une vingtaine de cadres d’être édifiés entre autres sur le genre et l’égalité des genres, la cartographie des besoins en matière de sécurité et de justice, le rôle et les attributions des points focaux genre et le plaidoyer pour la prise en compte du genre.
Jean Willy-Biro Sacko a indiqué que l’intégration de la dimension genre dans la politique nationale de sécurité (PNS) et la stratégie nationale de la réforme du secteur de la sécurité (RSS) témoigne de la volonté du gouvernement à mener une réforme qui prend en compte les priorités et besoins en matière de sécurité de la population centrafricaine.
« La stratégie nationale de la RSS fait de l’intégration de la dimension genre l’un des secteurs transversaux à prendre en compte dans les huit secteurs identifiés », a-t-il précisé.
Il a par ailleurs considéré que cette formation sur le genre et la RSS est une bonne opportunité qui est offerte à tous les acteurs principaux car cela est au centre de tous les débats aujourd’hui.
Il convient de signaler que les huit secteurs identifiés sont la Défense nationale, la Sécurité intérieure, la Justice, les Finances, les Eaux et Forêts, la communication, le contrôle démocratique et le service de renseignement.
François Biongo