Bangassou —- La relance de tissu économique à Bangassou, chef-lieu de la préfecture du Mbomou au sud-est du pays reste encore difficile. La population de Bangassou réclame l’ouverture de l’axe Bangassou-Bambari, la sécurité et l’appui aux opérateurs économiques pour faciliter la reprise des activités commerciales dans le Mbomou.
Les activités commerciales tardent à reprendre dans la ville de Bangassou au sud-est de la République Centrafricaine. Plusieurs opérateurs économiques du secteur formel et informel de la ville se plaignent de la perte de leurs capitaux, leurs marchandises, et l’inaccessibilité du couloir Bangassou-Bambari, axe qui facilite le ravitaillement de la ville en produit de premières nécessités.
Bangassou est ravitaillée par les villes frontalières de la République Démocratique du Congo. Mais Alexis, un commerçant dans cette ville indique qu’ils assistent à une flambée de prix des produits de premières nécessités.
Un des opérateurs économiques de Bangassou présente quelques difficultés rencontrées depuis le déclenchement de la crise en Centrafrique, « depuis l’arrivée des Séléka, nous payons chaque mois 30.000 francs et lorsque les Anti-Balaka ont fait leur mouvement, c’est la même peine jusqu’aujourd’hui. Nous avons des difficultés par ci par là», relate-Il.
Le Maire de Bangassou, Théophile Demba regrette le fait que l’axe Bangassou-Bambari n’est pas accessible, « c’est depuis 11 mois que la population de Bangassou est privée de se rendre librement à Bangui sur l’axe Bambari. La population réclame l’ouverture du corridor Bangassou-Bangui en passant par Bambari », confie-t-il au RJDH.
Il est difficile de se rendre à Bangassou depuis la crise de mai 2017, laquelle crise qui a ébranlé le tissue économique dans la préfecture du Mbomou.