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Centrafrique : Le pays est partie civile dans le procès contre le gabonais poursuivi pour trafic de munitions d’armes de guerre
Publié le lundi 16 avril 2018  |  RJDH Centrafrique
L’ancien
© Autre presse par DR
L’ancien ministre et ambassadeur de la Centrafrique aux nations à Newyork Charles Armel Doubane
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Bangui — Le ministre des Affaires Etrangères, Charles Armel Doubane, a annoncé devant les élus de la nation la constitution en partie civile de son pays dans l’affaire de vente de munitions de guerre par un soldat gabonais de la Minusca.

C’est la première sortie officielle du gouvernement sur cette affaire qui fait le buzz sur les réseaux sociaux et défraie la chronique dans le pays. Cette position du gouvernement intervient après l’ouverture d’une enquête préliminaire conjointe suite au trafic de munitions par ce soldat gabonais jusque-là présumé innocent dans cette affaire. Selon lui, c’est le respect de la convention qui lie son pays avec la Minusca.

Charles Armel Doubane joue à la diplomatie face à la colère des élus «on ne jette pas le bébé et l’eau de bain», c’est l’angle d’entrée de Charles Armel Doubane pour justifier que l’acte posé par ce soldat gabonais n’entame pas forcement la réputation de tous les soldats gabonais engagés dans ce pays pendant longtemps pour jouer à l’interposition.

Un sommet regroupant les pays voisins de la RCA est attendu d’ici-là a annoncé le membre du gouvernement. Entretemps, il a clarifié la position de son pays dans le concert des nations surtout sa proximité avec la Russie. «Nous n’allons pas entrer dans la guerre des puissances» faisant ainsi allusion à la France, aux Etats Unis, à la Chine, à la Russie et au Brésil.

Cette position est exprimée lors de la question orale après les événements du km5 et sur la mobilisation et l’agitation des Séléka à Kaga-Bandoro.
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