Bangui — La reprise des cours après les récents évènements survenus au km5 est timide dans les écoles proches du 3e et 5e arrondissements de Bangui. Un constat du RJDH à partir des déclarations des enseignants qui déplorent cette situation.
C’est dans le feu des événements dus à la tension sécuritaire de la semaine dernière que le gouvernement a décidé de la cessation temporaire des classes pour mesure de sécurité. A la date indiquée pour la reprise, plusieurs élèves n’ont pas répondu présents à l’appel. Le RJDH après avoir fait le tour des établissements, a constaté ce fait mais plusieurs enseignants se déclarent optimistes pour la reprise des classes.
Marie Brigitte Tchigui, directrice du groupe garçon de l’école Nzangoyan dans le 6ème arrondissement parle de la psychose qui affecte le dynamique des élèves «les cours ont repris au sein de cet établissement ; les enseignants sont bel et bien présents. Certains élèves hésitent à venir en classe ; les détonations d’armes étaient terribles si bien que les élèves et les enseignants ne pouvaient pas supporter » a-t-elle dit.
Elle lance un vibrant appel à l’endroit des autorités du pays de prendre leur responsabilité afin de restaurer une paix définitive et de donner l’occasion aux enfants de bénéficier des connaissances acquises à travers les enseignements de leurs maitres, «les enfants sont l’avenir de demain», a-t-elle ajouté.
Les perturbations enregistrées dans le calendrier scolaire risquent d’affecter le volume horaire dans un contexte où la baisse de niveau est décriée à travers le pays.