Après le départ du ministre Jean-Serge Bokassa du gouvernement dirigé par le géographe Simplice Mathieu Sarandji, d’autres ministres, pas les moindres, risquent de quitter le navire Touadera à quelques mois de la fin de son premier quinquennat. En cause, le comportement mafieux et non professionnel du Premier ministre qui cherche à tout gérer à la place de certains de ses ministres.
Depuis sa reconduction à la tête du gouvernement centrafricain en septembre 2017 par le Président Faustin Archange Touadera, le géographe Simplice Mathieu Sarandji, précédemment critiqué par la communauté internationale et le peuple centrafricain pour son incompétence et son manque de maturité politique, vient à nouveau de semer la pagaille au sein de son propre gouvernement qui est déjà en manque du souffle.
Alors que le dossier d’intégration dans la fonction publique qui devrait être logiquement géré par le ministère de la Fonction publique en collaboration avec d’autres départements concernés, le Premier ministre Simplice Mathieu Sarandji, qui n’a rien à faire de sa journée au bureau, vient de déposséder son ministre de la fonction publique Jean-Louis Opalegna de ses prérogatives.
Cependant, le comité technique et multidisciplinaire mis en place par le ministre Jean-Louis Opalegna de la Fonction publique pour gérer tous les dossiers d’intégration qui vont être étudiés est dissous en quelque sorte par le Premier ministre Simplice Mathieu Sarandji qui crée à son niveau un autre comité de pilotage d’intégration par un arrêté. Ce qui crée sans doute de la frustration au ministère de la Fonction publique dans lequel le ministre se contentera seulement de signer les actes réglementaires.
De source concordante, le ministre Opalegna, de son côté, menace de démissionner si le Premier ministre ne respecte pas ses prérogatives définies par le Président de la République.
Par ailleurs, le Premier ministre Simplice Mathieu Sarandji, qui a déclaré qu’il va piloter de bout en bout cette intégration qualifiée désormais de politique, est aussi coincé dans une autre affaire du détournement des deniers publics avec son ministre des transports Théodore Jusso.
Selon nos informations, les recettes publiques en provenance des taxes aéroportuaires, pourtant prévues dans la loi des finances 2018 votée récemment par l’Assemblée nationale, sont tout simplement empochées par le Premier ministre et son ministre des transports, monsieur Théodore Jousso.
Un acte criminel, qui devrait conduire les auteurs à la case de la prison si la RCA serait un pays normal, permet au contraire à ses deux complices de remplir illégalement leurs poches au détriment du peuple centrafricain qui souffre en ce moment.
Ainsi, on se demande qui est le véritable bandit criminel dans ce pays ?
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