L’ONU a ouvert une enquête suite aux accusations portées par des habitants du quartier PK5, à Bangui, suite à des affrontements entre milices du quartier et une patrouille composée de Casques bleus et de forces armées centrafricaines. Au moins 28 personnes ont été tuées, parmi lesquelles des civils, selon des habitants du PK5.
Au moins 28 morts, dont un Casque bleu, et plus d’une centaine de blessés. Deux semaines après les violences qui ont éclaté mardi 10 avril dans le quartier musulman du PK5, à Bangui, le bilan est connu, mais « le fait est qu’on ne sait pas ce qui s’est passé », indique une source onusienne citée par l’AFP.
Ce jour-là, une patrouille composée de Casques bleus rwandais et de forces armées centrafricaines (Faca) et les milices du quartier se sont affrontées à partir de 13H00 (12H00 GMT). Des tirs ont été entendu toute l’après-midi.
Cet « incident » est intervenu « suite à une opération conjointe lancée le 8 avril par la Minusca ainsi que les forces armées et la police centrafricaines pour désarmer et arrêter des groupes criminels lourdement armés dans le troisième arrondissement de Bangui », expliquait Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, le soir même des affrontements.
« Les versions s’opposent »
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