BANGUI – Le ministre des Finances et du Budget et son collègue de l’Economie, du Plan et de la Coopération en séjour à Washington ont bouclé du 20 au 22 avril 2018 avec la Banque Mondiale le budget de la réalisation d’un champ solaire proche de Bangui, suite à une négociation.
La Centrafrique fait face à un problème cruel de source d’énergie, ce qui a conduit les autorités du pays à envisager l’option du développement de l’énergie solaire pour pallier la carence en électricité que l’Energie Centrafricaine (ENERCA) fait montre depuis quelques années. C’est dans contexte qu’en mai 2017, le Président Faustin Archange Touadera avait obtenu l’accord de la Banque Mondiale pour un financement d’un montant initial de 45 millions de dollars US pour la construction de ce champ solaire.
Pour atteindre une capacité de 40 mégawatts, la Banque mondiale a accordé un don de 20 millions de dollars US supplémentaires soit, 65 millions de dollars US disponibles. La première phase du projet pour une capacité de 25 mégawatts sur les 40 MW prévus sera lancée courant mai 2018. «La construction de cette centrale solaire photovoltaïque va contribuer à stimuler la croissance économique », a annoncé le ministère des finances.
Aujourd’hui, la fourniture en électricité est inférieure à la demande. C’est ainsi que l’ENERCA a instauré un programme de délestage de 8 heures de temps par jour à Bangui tandis que dans les villes de ville de provinces, les centrales thermiques sont purement en arrêt.
Dans le programme d’investissement 2016-2030 de l’ENERCA, en plus de la création du parc solaire pour l’alimentation en électricité dans la ville de Bangui, il est aussi prévu des parcs solaires dans chaque chef-lieu des préfectures.