BANGUI – La Saison sportive 2018/2019 du comité paralympique Centrafricain a été lancée ce 25 avril au palais des sports à Bangui. Cette fédération a lancé un cri de cœur au gouvernement pour appuyer les athlètes handicapés.
Une rentrée sportive qui marque une nouvelle ère pour le comité national paralympique Centrafricain intervient dans un contexte où plusieurs fédérations, faute de moyens financier ne participent pas aux compétitions internationales.
Henri Tago , Président du Comité paralympique Centrafricain explique les difficultés que rencontrent sa fédération « à chaque fois, nous avons des soucis pour les déplacements de nos athlètes à l’extérieur. Nous sommes obligés de faire participer 1 athlète pour 10 places, le cas de la compétition qui se déroule actuellement au Maroc », regrette le président Henri Tago.
Le président du comité paralympique parle des différentes disciplines sportives pratiquées par les handicapés. « Les handicapés pratiquent le sport dans plusieurs disciplines dans une fédération appelée le Comité paralympique Centrafricain. Dans notre fédération, nous avons quatre associations : La première c’est l’association sportive des locomoteurs, qu’on appelle ASROMA, nous avons l’association sportive des non-voyants ASSAMCA, l’association sportive des sourds et muets ASSEMCA, et l’association des déficients intellectuels ASDICA », a-t-il expliqué.
.Henri Tago, pense que cette rentrée sportive es un déclic pour l’année 2018 « nous espérons que cette année les choses ne vont plus ressembler aux années précédentes, c’est pourquoi, nous nous sommes investis à doter chaque association en matériels et équipements », a-t-il ajouté.
Les athlètes paralympique ramènent toujours des médailles au pays mais sont dépourvus des moyens pour leur politique.