Congo et du Congo Brazzaville, ont été impliqués dans le processus de la lutte contre la déforestation qui contribue à la dégradation de l’environnement. Cette formation a été organisée par le gouvernement Américain en partenariat avec IRAX et le Bureau du Journaliste en Danger (JED), du 24 au 28 avril à Kinshasa.
Le but de cette formation est de renforcer les capacités des journalistes des différents organes de presse régionale de l’Afrique Centrale, entre le RD Congo, Congo Brazzaville et la République Centrafricaine. Les populations de la sous-région sont pour la plupart du temps sous informées du danger de la déforestation et de la potentialité dont regorge les forêts de l’Afrique. C’est dans cette disposition que les journalistes ont été conviés à un atelier dont l’objectif est de les impliquer dans l’information du public sur les méfaits de la déforestation, afin de réduire l’exploitation anarchique des arbres.
Cette formation vise à rendre efficaces les journalistes et les amener à jouer leur rôle dans le processus, la protection de l’environnement, a surenchéri Hamadou Tidiane Sy, journaliste Sénégalais et formateur en journalisme et facilitateur. Il a aussi mis l’accent sur, «la responsabilité des journalistes est engagée, afin de sensibiliser la population et les exploitants forestiers à prendre du recul face à la déforestation », a-t-il scandé.
Parmi les trente journalistes participant à l’atelier, certains de la presse privée congolaise ont unanimement confirmé l’inertie des organes de presse, parce que, «les politiques sont les patrons de la majorité des organes de presse. Les journalistes agissent sous l’effet du pouvoir des responsables politiques. Cette formation vient renforcer notre capacité en journaliste engagé au profit de la population et nous éclairer sur les enjeux de la pression politique pendant le processus électoral», a-t-il témoigné.
Cette formation a été organisée par le gouvernement Américain en partenariat avec USAID. Cet atelier s’est tenu dans l’enceinte de l’ONG journaliste En Danger (JED) à Kinshasa. Les participants sont mis en groupe de WhatsApp, afin d’échanger à distance sur toutes les informations liées à l’environnement, à la santé, aux élections, dans les régions de l’Afrique et de l’Afrique Centrale