Bangui - Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Félix Moloua, a lancé, jeudi 3 mai 2018 à Bangui, le projet « Renforcement des capacités locales à œuvrer pour la résilience des populations et la réponse aux crises en Centrafrique », sur le financement de l’Union Européenne à travers le Fonds Békou pour un montant de plus d’un milliard de F.CFA pour une durée de 36 mois.
L’objectif de ce projet est de permettre aux Organisations de la Société Civile (OSC) de renforcer leurs compétences et d’améliorer leurs pratiques professionnelles ainsi que de permettre auxdites organisations de disposer de leur propre espace de travail.
Le ministre Félix Moloua a indiqué que sur ce montant total, 75 % sont affectés à l’organisation de la société civile et le reliquat, soit 25%, sont alloués à l’OXFAM, une ONG internationale.
« Le renforcement des capacités de la société civile centrafricaine à tous les niveaux devrait permettre à celle-ci de contribuer de manière professionnelle et durable à la mise en œuvre du plan de Relèvement pour la Consolidation de la Paix en République Centrafricaine (RCPCA), a déclaré le membre du gouvernement.
Il a indiqué que le Secrétariat permanent des ONG, bénéficiaire dudit projet, devrait avoir des capacités institutionnelles renforcées afin de remplir sa mission en vue de la mobilisation des organisations de la société civile, et d’assurer le suivi de ses acteurs non étatiques en lien avec le RCPCA.
La cheffe d’Unité d’Afrique, Gestionnaire du Fonds Bekou, Francesca Di Maoro, a, pour sa part, mis en exergue « l’importance que l’Union Européenne accorde à la société civile centrafricaine, comme acteur incontournable pour accompagner les efforts du gouvernement et des autres partenaires dans le processus de reconstruction socioéconomique du Pays ».
Elle a rappelé que le but du Fonds Bekou est de poser des actions rapides et concrètes au profit des populations affectées par la crise, notamment dans les services sociaux de base, à savoir la santé, l’eau, la relance économique et la réconciliation.
Il convient de noter que plus d’une quarantaine de représentants des ONG nationales et internationales et ceux des organisations de la société civile ont pris part au lancement des activités du projet.