Les activités sont paralysées dans la capitale centrafricaine suite à l’appel de la société civile d’observer une journée ville morte en réaction aux tueries dans l’église Catholique de Fatima. Ce mot d’ordre est diversement observé.
La situation a évolué contrairement à celle de ce matin où les barricades étaient visibles dans plusieurs avenues de la capitale. Les barricades ont été levées par les forces de l’ordre permettant ainsi la circulation de certains véhicules particulier, des taxis et bus.
Sur l’avenue David Dacko et Barthélémy Boganda, seules les motos et les ambulances peuvent circuler mais sous les menaces comme le véhicule du RJDH qui n’a pas manqué des menaces même des forces de l’ordre.
Au Centre-ville, quelques boutiques ont ouvert leurs portes et des commerçants communément appelés des « chercher à manger » sont à leur poste. Les taxis et bus sur l’avenue de l’indépendance circulent mais cette circulation est timide jusqu’au rond-point du 4e arrondissement où elle devient un peu plus dense. Les stations-services sont toutes opérationnelles dans le 4e arrondissement et au rond-point des Martyrs.
Cependant les établissements scolaires sont restés fermés ainsi que l’administration. Les élèves de la classe de Terminal composent le Baccalauréat blanc au lycée Barthélémy Boganda, de même qu’au lycée Gobongo. Au km5, les activités vont bon train sauf à l’entrée de Fatima et du pont Jackson où il y a eu des barricades et des tirs .
La situation est beaucoup plus paralysée dans les quartiers sud notamment dans les 2e et 6e arrondissements où l’attaque a eu lieu. Difficile de circuler même à moto.