L'Afrique doit de toute urgence améliorer ses infrastructures maritimes et logistiques afin de promouvoir efficacement le commerce sur le continent, et en particulier les échanges intra-africains, a déclaré vendredi la Banque africaine d'import-export.
Dans un communiqué transmis par courrier électronique, la directrice générale de la Banque chargée de l'initiative commerciale intra-africaine, Kanayo Awani, a estimé que la faiblesse des infrastructures maritimes et logistiques nuisait au commerce africain, ajoutant que ce continent affichait actuellement les coûts de transport et de transaction les plus élevés au monde.
Dans une déclaration à l'occasion du Sommet des propriétaires de navire africains organisé aux Seychelles, cette responsable a souligné que seuls quelques pays africains dotés d'un accès à la mer avaient mis en place les infrastructures nécessaires bien que le transport maritime représente 92% du commerce africain.
L'Afrique accueille actuellement six pour cent seulement du trafic maritime mondial, et l'Égypte et l'Afrique du Sud représentent à elles deux près de 50% de ce total, en volume, a-t-elle indiqué.
Des initiatives devraient être adoptées pour encourager les entreprises africaines à soutenir le développement des lignes commerciales locales, selon elle.
Des opportunités existent également dans les transports fluviaux, les services de croisière, le transbordement, la fabrication et réparation de containers, l'entreposage en cale sèche et d'autres services à valeur ajouté, a-t-elle précisé. Fi